Algérie

Un calendrier pour le procesus électoral Mali



Un calendrier pour le procesus électoral Mali
« Nous pressons le gouvernement à poursuivre le processus de transition politique jusqu'aux élections et à accélérer les négociations avec les groupes non extrémistes dans le Nord », déclare John Kerry, le secrétaire d'Etat américain. Le SG de l'ONU, qui dit apprécier le soutien du gouvernement américain à l'opération militaire française au Mali, rappelle, de son côté, que l'institution qu'il dirige « travaille » avec l'Union africaine et la Cédéao pour « une solution pacifique qui rétablit l'ordre constitutionnel, répond aux véritables revendications, promeut la réconciliation et assure l'intégrité territoriale du pays ». A Bamako, deux responsables refont surface, le ministre de l'Administration et le capitaine Amadou Haya Sanogo. « Le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu le 7 juillet prochain. Si tout se déroule bien, le deuxième tour de la présidentielle et le premier tour des législatives vont se tenir le 21 juillet », annonce le ministre de l'Administration territoriale, de l'Aménagement et de la Décentralisation, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly dans un point de presse où il est revenu sur les missions assignées à son département : reconquête des régions du Nord et organisation des élections libres, transparentes et acceptées de tous. « Ces élections, qui seront organisées sur toute l'étendue du territoire et avec la concertation avec les partis politiques et la société civile, nous permettront de reconstituer le tissu social brisé et d'avoir des institutions fortes, solides, stables, fiables et acceptées de tous », dit-il, précisant que le collège électoral sera convoqué en mai prochain et que l'administration a repris du service dans certaines zones libérées. Comme Douentza où le préfet a repris ses fonctions ou à Gao où le gouverneur est sur place. Sanogo est désormais à la tête d'un comité chargé de la réforme de l'armée. Le chef des auteurs du putsch du 22 mars 2012 contre le régime d'Amadou Toumani Touré, qui répète à l'envie « si le peuple malien décide que je joue un autre rôle, je suis prêt à l'assurer », réussira-t-il à recoller les morceaux d'une armée divisée ' « Avec un objectif politique aussi flou et malléable que la lutte contre le terrorisme, l'intervention militaire française au Mali peut être sans fin », prévient le collectif Sortir du colonialisme, Survie et l'Association française de soutien aux peuples d'Afrique lors d'un forum-débat sur le Mali. Ce collectif ajoute que cette opération risque de « laisser place à des comportements de revanche violents contre la population du Nord du pays » et de « déstabiliser le Sahel tout entier, par la dissémination des groupes armés et la présence de troupes étrangères offrant le prétexte idéal à de nouvelles prises d'otages et à la mobilisation de nouveaux djihadistes, parmi la population locale ou en provenance d'autres régions du monde ». Selon ces associations, la « rhétorique belliciste » de la guerre contre le terrorisme « renforce le djihadisme et l'idéologie de la guerre de civilisation, sans rien résoudre sur le terrain ». Elles citent les exemples tunisien et libyen. Sur le terrain, au nord du pays, la menace des groupes terroristes n'a pas diminué. En tournée en Afrique de l'Ouest, sa quatrième depuis sa nomination comme envoyé spécial de l'ONU en octobre 2012, Romano Prodi insiste sur « la nécessité d'aboutir rapidement aux élections », et annonce, depuis Nouakchott, la création d'un « fonds » pour aider les pays du Sahel secoués par la guerre au Mali à être au moins au même niveau de développement que les autres pays du continent.
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