Algérie

Un cadavre récupéré et un harrag disparu



Un cadavre récupéré et un harrag disparu
Les 24 harraga ayant embarqué en début de soirée de samedi à  partir des côtes de Annaba dans une tentative de rejoindre l'autre côté de la rive, ont été reconduits, hier à  3h30, vers la terre ferme, mais sans deux d'entre eux. L'un aurait péri par noyade, l'autre est quant à  lui porté disparu. En effet, selon les services de la Protection civile intervenus aussitôt informés de l'arrivée d'un groupe de harraga au port de Annaba, le cadavre d'un jeune harrag, la trentaine, a été récupéré sur place. Il serait mort par noyade, au moment où les recherches concernant l'autre se poursuivent toujours, ont indiqué les mêmes sources. Ces dernières se sont toutefois abstenues de fournir des détails sur les circonstances exactes de l'arrestation des 24 harraga et comment est-on arrivé à  un mort et un disparu. «Arrivés sur place, nous avons trouvé 22 harraga que nous avons soumis à  la visite médicale d'usage. Il y avait un cadavre de harrag, qui serait apparemment mort par noyade. On nous a également informé qu'un autre parmi le groupe des 24 était porté disparu», se sont limitées à  dire nos sources de la Protection civile. S'agit-il encore une fois d'une intervention musclée des hommes de Zaïdi Abdelazziz, chef de la station maritime principale des garde-côtes de Annaba, comme ce fut le cas l'été dernier avec l'affaire de l'accident en mer entre une embarcation de harraga et une unité des garde-côtes. Un accident qui, outre les 18 blessés graves, avait causé la mort dans des conditions, à  ce jour, douteuses du jeune Ikram Hamza. Le mystère restera-t-il tout aussi entier autour de la mort du harrag de samedi dernier, dont la dépouille a été transférée vers le service de la médecine légale du CHU Ibn Rochd de Annaba pour les besoins de l'autopsie ' C'est la question que d'aucuns se posent en l'absence de toutes explications officielles des services des garde-côtes, restés injoignables durant toute la journée d'hier.
Ordre aurait été donné à  partir du commandement des forces navales de ne plus communiquer avec la presse. Notons que la veille, cette dernière tentative d'immigration clandestine des 24 harraga a été précédée par une autre. Les harraga arrêtés étaient au nombre de 15.     
 


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