Algérie

Un buste en bronze à l'effigie du cinéaste Abderrahmane Bouguermouh Il sera présenté aujourd'hui à l'ouverture du 13e festival du film amazigh



Un buste en bronze à l'effigie du cinéaste Abderrahmane Bouguermouh Il sera présenté aujourd'hui à l'ouverture du 13e festival du film amazigh
Un buste en bronze à l'effigie du défunt cinéaste Abderrahmane Bouguermouh sera présenté aujourd'hui, lors de l'ouverture officielle du 13e festival du film amazigh, prévu du 23 au 28 mars 2013 à Tizi Ouzou. Abderrahmane Bouguermouh, alors sur son lit d'hôpital à Paris, avait été le premier à découvrir ce buste en bronze dans sa première version. C'est en 2003 qu'il a posé pour le sculpteur Abdeslam Olivier Graïne, lorsqu'ils habitaient la même ville de Cologne en Allemagne, où leur amitié s'est forgée. Le public du festival découvre aujourd'hui la version finale de ce buste qui a suivi le même chemin que Bouguermouh pour atteindre sa destination finale, la Kabylie, où il commencera sa vie sous forme d'une stèle commémorative. Pour rappel, le sculpteur Abdeslam Olivier a déjà façonné le buste de Abdelmalek Bouguermouh, qui fut installé au théâtre régional de Béjaia, baptisé à son nom depuis novembre 2010. D'une grandeur de 40 cm et posée sur un socle en marbre de 1,40 m, la sculpture est l''uvre d'un enfant de Béjaia, Olivier Graïne, un ancien lauréat de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts d'Alger, et auteur d'un parcours remarquable en Europe, notamment en Belgique. Il est aussi le concepteur de la stèle érigée en 2010 à l'effigie de Mouloud Mammeri. « Abderrahmane Bouguermouh a beaucoup donné au cinéma en tamazight en apportant son soutien au festival, en particulier par l'encouragement constant apporté aux jeunes talents dans le cinéma. Abderrahmane Bouguermouh était un poète du cinéma, un homme de culture qui a su admirablement adapter à l'écran le titre éponyme du roman « La colline oubliée » de Mouloud Mammeri », estime Assad El Hachemi, commissaire du 13e festival du film amazigh. Il poursuit : « Abderrahmane Bouguermouh fait partie des doyens du cinéma algérien. Il était un homme humble, discret, serviable, entier, dévoué et toujours confiant. Abderrahmane Bouguermouh est un modèle d'une personnalité pour qui l'instruction qu'il recherchait avait pour objectif d'être utile à la communauté. Abderrahmane Bouguermouh a marqué de son empreinte personnelle la culture algérienne, je n'ai malheureusement pas collaboré avec ce grand monsieur ». Il mettra en exergue ses « nombreuses qualités artistiques et humaines ». Abderrahmane Bouguermouh a travaillé comme assistant réalisateur, après des études à l'IDHEC de Paris. Il avait réalisé vers la fin des années 1960 des courts métrages avant d'assister Lakhdar Hamina dans le film « Chronique des années de braise ». Pionnier du long métrage amazigh, il a également réalisé quatre longs métrages « Les oiseaux de l'été » en 1978, « Kahla oua beida » en 1980, « Cri de pierres » en 1986 et « La colline oubliée » réalisé en 1996. L'adaptation à l'écran de l''uvre de Mouloud Mammeri, « La colline oubliée », a été consacrée lors du 12e festival du film amazigh de 2012 où il a reçu « l'Olivier d'Or », la plus haute distinction du festival.


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