Algérie

Un bureau de l'AIEA à Téhéran "pas nécessaire"



Un bureau de l'AIEA à Téhéran
L'Iran estime que l'installation d'un bureau de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller l'accord nucléaire entré en vigueur le 20 janvier, n'est «pas nécessaire», a déclaré hier un haut diplomate iranien. «De notre point de vue, considérant le volume des activités nucléaires dans le pays, il n'est pas nécessaire d'installer un bureau du gendarme atomique en Iran», a affirmé le représentant iranien auprès de l'AIEA, Reza Najafi, cité par l'agence Mehr. «Nous n'avons pas reçu de demande de l'AIEA pour installer un tel bureau», a-t-il précisé.Le chef de l'AIEA Yukiya Amano, avait indiqué vendredi qu'il envisageait de demander à l'Iran l'autorisation de mettre sur pied un bureau temporaire dans le pays, pour faciliter la logistique sur place. Pour pouvoir surveiller la mise en oeuvre de l'accord entre l'Iran et les grandes puissances sur un gel des activités nucléaires sensibles de Téhéran, l'AIEA aura besoin de «doubler ses efforts et son personnel» affecté à la vérification en Iran, à la fois sur place mais aussi à son siège de Vienne, a-t-il dit, sans préciser davantage.Les effectifs se compteront en dizaines, pas en centaines, a souligné M. Amano. Jusqu'ici, deux équipes de deux inspecteurs de l'AIEA se relaient pour surveiller les sites nucléaires iraniens. M. Amano a évalué à quelque 6 millions d'euros le coût global de la mission de l'AIEA sur six mois, soit la durée de l'accord intérimaire conclu le 24 novembre dernier entre l'Iran et les pays du 5+1 (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne). Il a demandé un budget supplémentaire de 5,5 millions aux pays membres.L'accord nucléaire conclu à Genève en novembre est entré en vigueur le 20 janvier avec le gel par Téhéran des opérations d'enrichissement d'uranium à 20%, au centre des inquiétudes des Occidentaux. L'Iran a également commencé à transformer son stock d'uranium à 20%. Le 5+1 a en échange levé certaines sanctions qui étouffent l'économie iranienne.L'accord, d'une durée de six mois, est une première étape vers un accord global pour assurer de la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien.




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