Un bureau d’études algéro-tunisien pour fixer le prix du m3

70 millions de m3 d’eaux usées traitées pour l’agriculture Pour fixer le prix du mètre cube d’eau usée traitée devant servir à l’irrigation des cultures dans le périmètre de Oued Tlelat-Tafraoui près de la Sebkha, il a été fait appel à un bureau d’études algéro-tunisien «SAT». Selon nos interlocu-teurs, l’étude com-mandée et à laquelle 7 milliards de centimes ont été consacrés, devra être livrée dans un délai de 13 mois. A ce propos, on précise que la livraison de l’étude coïncidera avec celle de l’important projet devant recueillir les eaux usées dans la zone de la Sebkha où est prévue la réalisation d’une station d’épuration et de traitement des eaux sales dont la gestion sera assurée, pendant deux ans, par une entreprise germano-autrichienne. A l’expiration de ce délai, la gestion de la station sera confiée à l’Office national de l’irrigation et de l’hydraulique agricoles récemment créé, selon des sources de la direction de l’hydraulique. Selon ces mêmes sources, l’étude en cours repose essentiellement sur quatre phases dont la plus importante concerne le recensement des terres agricoles et les besoins des paysans en eau. Ceci, assure-t-on, en plus de l’étude de la qualité de l’eau traitée destinée à l’irrigation, conformément à des paramètres fixés par l’OMS et la FAO, des terres cultivées dans la région de Oued Tlelat et Tafraoui. Concernant les capacités de la station de la Sebkha, on explique qu’elle est appelée à traiter 210.000 m3 par jour, soit plus de 73 millions de m3/an. De la sorte, explique-t-on encore, on économisera l’eau, combattra la sécheresse, aidera les fellahs en matière d’eau nécessaire à l’irrigation de leurs champs et réglera le problème que posent les eaux usées qui continuent à être déversées dans la mer. Pour rappel, les travaux de construction du groupement urbain des eaux usées qui a atteint la dernière phase, celle de la station d’épuration des eaux sales sur 22 hectares près de la Sebkha, ont été lancés en 2001. C’est à une société sino-autrichienne qu’a été confiée l’étude de ce projet qui devra être livré début 2008. Nos interlocuteurs précisent que ledit projet est destiné à recueillir les eaux usées à partir de Haï Khemisti (Oran) et jusqu’à Sidi Maarouf en passant par Nedjma, Sidi El-Bachir, Bir El-Djir et Canastel sur un itinéraire doté de canalisations et stations de pompage. Sifi F.