Algérie

Un bureau d'étude américain pour l'étude : Vers l'épuration des eaux usées jusqu'à les rendre potables



L'Algérie sera dotée d'un système d'épuration d'eau usée de la phase 4, autrement dit jusqu'à la potabilité de l'eau. Un bureau d'étude américain a été désigné pour faire l'étude de faisabilité au niveau de la station d'épuration d'Oran. L'eau épurée sera destinée en premier lieu à  l'irrigation de 8000 hectares de terre agricole. C'est ce qu'a annoncé, hier depuis Relizane où il a effectué une visite de travail, le ministre des Ressources en eau,  Abdelmalek Sellal. Il a  fait savoir que les stations d'épuration déjà opérationnelles sont arrivées à  la phase trois. «En Californie, les gens sont alimentés à  partir des eaux usées épurées. Nous pouvons le faire mais nous allons juste voir si les coûts et la qualité sont conformes aux normes», a souligné le ministre avant d'ajouter que l'objectif étant d'augmenter le volume actuel d'assainissement de 650 millions de m3 à  900 millions m3 d'ici à  2014.  Au sujet du programme quinquennal, le secteur a bénéficié, précise le ministre, d'un budget de 870 milliards DA pour les investissements. Pour les 5 prochaines années, il est programmé la réalisation de 19 barrages dont celui de Djidiouia à  Relizane, de Mascara et de Souk Ahras inscrits pour 2010-2011, 10 grands transferts des eaux, 48 stations d'épuration et 42 autres pour le lagunage et enfin 350 projets d'amélioration de l'alimentation en l'eau potable. «Nous souhaitons atteindre un taux de 80% d'alimentation H24 d'eau potable», indique M. Sellal avant de préciser qu'actuellement ce taux ne dépasse pas les 65%.  Pour la réalisation des projets, il a indiqué que les entreprises algériennes seront privilégiées. Pour les sociétés étrangères, elles seront dans l'obligation d'assurer la formation des cadres algériens, un point qui sera introduit dans les nouveaux cahiers de charges qui seront lancés pour les projets précités. La gestion déléguée sera maintenue aux quatre régions, souligne le ministre indiquant que l'expérience d'Alger et d'Oran est satisfaisante contrairement à Â celle de Constantine et de Annaba. Pour ce qui est de la région de Relizane, le ministre a fait savoir que sa capacité de réserve d'eau sera renforcée de telle manière à  ce qu'elle retrouvera sa vocation agricole. Elle sera dotée d'un troisième barrage à  Djidiouia d'une capacité de 85 millions de m3 destiné exclusivement à  l'irrigation. La délégation ministérielle a profité de cette visite d'inspection pour s'enquérir de l'état d'avancement des trois stations de pompage flottante, du traitement d'eau et de l'adduction en eau potable lancée en décembre 2006 au niveau du barrage Gargar. A ce niveau, le ministre a affiché sa satisfaction quant à  la qualité des ouvrages. Il a instruit les responsables de la région de mettre en service ces trois stations pour que les 12 communes du sud de la wilaya de Relizane ciblées soient alimentées en eau potable le 5 juillet au maximum. Une fois opérationnelles, elles prendront en charge les besoins actuels et futurs de près de 180 000 habitants des régions Sud et les agglomérations secondaires.


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