Algérie

Un bouc qui donne du lait ! Incroyable mais vrai à Hammam Melouane



Le cas n'arrive que très rarement, un bouc qui donne du lait frais !
Cela arrive à Hammam Melouane, où des vieux de 80 ans affirment qu'eux-mêmes entendaient déjà leurs parents parler de cas très rares de boucs qui donnaient du lait. «J'ai presque 80 ans et je me rappelle bien que mon père nous parlait avec étonnement d'un bouc qui donnait du lait», affirme un vieux de Hammam Melouane.
Le cas actuel du bouc de Hammam Melouane aurait pu passer inaperçu si le fils du propriétaire de l'animal miracle - un assistant administratif au Parc national de Chréa (PNC), secteur de Hammam Melouane - ne s'était pas penché sur le phénomène. «Il y a quelque temps, mon père a acheté ce bouc du marché de bétail de Larbaâ (Blida) pour le sacrifier durant l'Aïd. En fait, c'est ma mère qui a découvert que le bouc avait deux mamelles très gonflées du fait de l'accumulation du lait dans ses organes», explique A.
Tingali.
Sur l'origine du bouc, aucune traçabilité ne peut être pour l'instant mise en évidence du moment que le marché de Larbaâ est alimenté par plusieurs wilayas dont Bouira, Médéa, Tizi Ouzou, Djelfa, Aïn Defla et Tipasa. Des recoupements de témoignages au niveau du PNC et parmi les habitants de Hammam Melouane attestent d'un autre cas, celui de Bouira dont la presse nationale a fait déjà écho il y a quelque temps. Un boucher de Bougara, quant à lui, assure que son grand-père en possédait un.
L'information s'est vite ébruitée parmi le personnel du PNC et une décision avait été prise pour la réquisition du «bouc miracle» au niveau du même parc, secteur de Hammam Melouane. Si le cas du bouc insolite de Hammam Melouane est bien réel, ce que craignent les responsables du PNC, c'est la transformation de ce fait insolite à des fins de sorcellerie et de superstition, comme ce fut bel et bien le cas à Bouira. «C'est très grave, on exploite ce genre de cas pour profiter de la crédulité des gens. A Bouira, on était allé jusqu'à vendre une cuillère de lait à des sommes très élevées», averti, A. Tingali. Et d'ajouter : «Heureusement que le bouc est maintenant réquisitionné à notre niveau.» Ramdhane Dahal, directeur du PNC, invite la communauté des scientifiques à se rendre à ce parc pour s'enquérir de ce drôle de cas.


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