Un bon point

L'Algérie a été classée premier pays maghrébin et 2e en Afrique ayant un indice de développement humain (IDH) « très élevé », selon le dernier rapport annuel du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). C'est ce qu'a indiqué, hier lundi, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane en marge de la cérémonie de sortie de la 50e promotion de l'Ecole nationale d'administration (ENA).Une occasion pour les autorités algériennes, à rebours de ceux qui jouent les Cassandre, de rappeler qu'il est injuste de nier les acquis et de donner une image sombre portant atteinte à la renommée du pays.
Il est vrai qu'en dépit de nombreux points négatifs résultant de cumuls de plusieurs années d'errements et d'incurie dans la gestion des affaires du pays, pour le PM, « il est néanmoins injuste de donner une image assombrie qui porte atteinte à la renommée du pays et de nier les acquis réalisés en matière de développement humain ». Salués par plusieurs rapports internationaux, les efforts de l'Algérie en matière de développement humain ont atteint un classement le meilleur de toute la région MENA (Afrique du Nord-Moyen-Orient). Vérité que personne d'honnête ne peut nier, il est des secteurs auxquels l'Etat a consenti un effort financier colossal comme le système éducatif auquel est consacré plus de 15% du budget national, soit près de 6% du produit intérieur brut (PIB), un taux qui avoisine celui appliqué dans les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
L'amélioration des principaux indicateurs de la santé sont également un bond des plus positifs en matière de développement humain, au point que l'espérance de vie à la naissance a atteint presque 78 ans en 2020.
Reste peut-être l'autre indice intervenant dans le calcul de l'IDH, celui du standard de vie, c'est-à-dire le pouvoir d'achat des citoyens, un domaine où il reste beaucoup à faire.