Le Salon international du livre d'Alger, placé cette année sous le thème «Le livre, un trésor inépuisable», a réuni 970 exposants, dont 314 nationaux.Cette édition s'est caractérisée par la participation de 52 pays issus de quatre continents. L'offre du Salon a atteint près de 264 000 titres, dont près de 80 000 algériens, tous genres confondus. Les maisons d'édition algériennes, pour leur part, ont dévoilé 120 romans inédits. Si 16 pays arabes ont participé au Sila, il reste que l'Egypte était présente en force à travers 97 maisons d'édition.
Lors d'une conférence de presse, animée lundi matin au niveau de la Bibliothèque nationale d'Algérie, le commissaire du Sila et directeur général des éditions Enag a donné un pré-bilan de cette manifestation livresque. Il a indiqué que l'édition 2017 a confirmé, une fois de plus, le succès de cet événement devenu au fil des ans le rendez-vous culturel le plus important d'Algérie avec une affluence considérable et un succès populaire inégalé.
L'orateur affirme que l'édition en Algérie se porte bien, mais il faudrait que le livre circule à travers l'ensemble du territoire national pour rencontrer son lectorat. Malgré un budget revu à la baisse, passant à 8 milliards de dinars, le Salon a su être à la hauteur des attentes. Le commissaire indique qu'un record de fréquentation a été battu avec 1 735 000 visiteurs, soit une augmentation de 13% par rapport à l'année dernière et un pic d'un demi-million d'entrées (493 000) enregistrées lors de la journée du 1er Novembre. La journée du 3 novembre a enregistré, également, une affluence considérable. Pour le commissaire, Hamidou Messaoudi, le sila est avant tout un Salon professionnel, mais il déplore cependant que depuis l'inauguration de la Safex des Pins Maritimes en 1968, ce sont les mêmes infrastructures qui sont proposées. «Il faudrait réaménager et restaurer les espaces», lance-t-il.
Autre point soulevé : celui de certaines personnes qui se sont adonnées à la prière à l'intérieur, même au pavillon central, sous les escaliers mécaniques, alors que des salles de prière existent à l'extérieur. Mis à part les 97 titres qui ont été interdits par la commission de lecture, aucun livre n'a été retiré durant le Salon.
«Je pense que les éditeurs arabes ont compris qu'il est impératif de respecter le règlement intérieur», dit-il. Il a précisé également, sur la même lancée, que tout livre d'un auteur algérien ayant reçu l'ISBN (International Standard Book Number), délivré par la Bibliothèque nationale d'Algérie n'est pas interdit au Salon. Revenant sur la vandalisation et le vol de livres qui a eu lieu au niveau du stand des éditions Koukou, Hamidou Messaoudi a assuré que l'éditeur a été remboursé au dernier centime. Concernant le mécontentement de certains exposants relatif à leurs emplacements, l'orateur précise qu'il ne peut pas satisfaire la demande de ceux qui s'y prennent au dernier moment. La 23e édition du Salon international du livre d'Alger est prévue du 24 octobre au 3 novembre 2018, avec comme invitée la Chine. Il est à noter, par ailleurs, que l'Algérie participera en qualité d'invitée d'honneur au 49e Salon international du livre du Caire, prévu du 27 janvier au 10 février 2018.
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Posté Le : 07/11/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nacima Chabani
Source : www.elwatan.com