Algérie

Un bilan et une fin de mission



Un bilan et une fin de mission
La réconciliation nationale va fêter ses 10 ans d'application. A l'occasion, la cellule d'assistance judiciaire chargée de promouvoir les dispositions de la charte de paix fait son bilan.La réconciliation nationale va fêter ses 10 ans d'application. A l'occasion, la cellule d'assistance judiciaire chargée de promouvoir les dispositions de la charte de paix fait son bilan.Il y a 10 ans, les Algériens ont voté pour le projet de réconciliation nationale devenue une loi consacrée pour la paix civile. Ces années ont vu une nette application de tout le contenu de ce dispositif avec une adaptation qui a réussi sur le plan judiciaire.Le président de la cellule d'assistance judiciaire à la réconciliation nationale, Merouane Azzi, a dressé un bilan où il a estimé que la loi de réconciliation nationale a été appliquée de l'ordre de 95 %. Une manière de signifier que toutes les dispositions juridiques et légales n'ont souffert d'aucun blocage. Des milliers de terroristes ont pu bénéficier de cette charte pour recouvrer leurs droits civiques après l'arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre.Ces derniers sauf ceux qui ont participé pleinement aux crimes ont pu réintégrer leurs foyers avec une amnistie de leurs dossiers. La loi sur la réconciliation nationale, selon Merouane Azzi, a également permis de mettre en place un statut pour les victimes du terrorisme en leur accordant une primauté dans les compensations morales et matérielles suite aux dommages subis. Mais selon le responsable de la cellule judicaire, il subsiste encore des dossiers qui n'ont pas été réglés malgré les efforts entrepris dans ce sens.Le premier a trait aux disparus, un dossier qui suscite le flou sur le sort de ces personnes qui ont disparu pendant les années de terrorisme. Même si les autorités ont donné un chiffre n'excédant pas les 5.000 personnes, il faut savoir que les familles soutenues par quelques opposants et ONG n'ont pas baissé les bras pour refuser l'arrêt des investigations entreprises par l'Etat. Les familles, certes éplorées, ont été la néanmoins la proie de manipulations par certains cercles locaux et étrangers en vue de déstabiliser les autorités dans leur démarche de pacification et de stabilité politique.Cela étant, Merouane Azzi a déclaré que ce dossier est inséré dans le bilan qu'il va présenter au président de la République avec d'autres points qui figurent également dans le rapport. Il s'agit des cas des rappelés du service national dans le cadre de la lutte antiterroriste dont le dossier est entre les mains du MDN. Pour ce qui est du sort des détenus politiques appartenant à la mouvance de l'ex-FIS, le sujet retient toute une sensibilité politique autour duquel certains défenseurs des droits de l'Homme trouvent matière à redire.Les informations communiquées par la cellule d'assistance judiciaire établit la liste de 140 personnes qui seraient détenues pour différents motifs ou délits. Dans le rapport qui consigne l'affaire, ces cas ont été mentionnés dans le but de trouver un règlement définitif. Mais c'est à la justice qu'il convient de rappeler sa compétence dans ce genre d'affaires écartant ainsi toute tentative de manipulation que certains cercles tentent de l'inscrire dans leurs agendas. A juste titre, le président de la cellule d'assistance judiciaire à la réconciliation nationale n'a pas hésité à dénoncer les critiques émises à l'encontre de la charte pour la paix, dont des médias et ONG internationaux.Il y a 10 ans, les Algériens ont voté pour le projet de réconciliation nationale devenue une loi consacrée pour la paix civile. Ces années ont vu une nette application de tout le contenu de ce dispositif avec une adaptation qui a réussi sur le plan judiciaire.Le président de la cellule d'assistance judiciaire à la réconciliation nationale, Merouane Azzi, a dressé un bilan où il a estimé que la loi de réconciliation nationale a été appliquée de l'ordre de 95 %. Une manière de signifier que toutes les dispositions juridiques et légales n'ont souffert d'aucun blocage. Des milliers de terroristes ont pu bénéficier de cette charte pour recouvrer leurs droits civiques après l'arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre.Ces derniers sauf ceux qui ont participé pleinement aux crimes ont pu réintégrer leurs foyers avec une amnistie de leurs dossiers. La loi sur la réconciliation nationale, selon Merouane Azzi, a également permis de mettre en place un statut pour les victimes du terrorisme en leur accordant une primauté dans les compensations morales et matérielles suite aux dommages subis. Mais selon le responsable de la cellule judicaire, il subsiste encore des dossiers qui n'ont pas été réglés malgré les efforts entrepris dans ce sens.Le premier a trait aux disparus, un dossier qui suscite le flou sur le sort de ces personnes qui ont disparu pendant les années de terrorisme. Même si les autorités ont donné un chiffre n'excédant pas les 5.000 personnes, il faut savoir que les familles soutenues par quelques opposants et ONG n'ont pas baissé les bras pour refuser l'arrêt des investigations entreprises par l'Etat. Les familles, certes éplorées, ont été la néanmoins la proie de manipulations par certains cercles locaux et étrangers en vue de déstabiliser les autorités dans leur démarche de pacification et de stabilité politique.Cela étant, Merouane Azzi a déclaré que ce dossier est inséré dans le bilan qu'il va présenter au président de la République avec d'autres points qui figurent également dans le rapport. Il s'agit des cas des rappelés du service national dans le cadre de la lutte antiterroriste dont le dossier est entre les mains du MDN. Pour ce qui est du sort des détenus politiques appartenant à la mouvance de l'ex-FIS, le sujet retient toute une sensibilité politique autour duquel certains défenseurs des droits de l'Homme trouvent matière à redire.Les informations communiquées par la cellule d'assistance judiciaire établit la liste de 140 personnes qui seraient détenues pour différents motifs ou délits. Dans le rapport qui consigne l'affaire, ces cas ont été mentionnés dans le but de trouver un règlement définitif. Mais c'est à la justice qu'il convient de rappeler sa compétence dans ce genre d'affaires écartant ainsi toute tentative de manipulation que certains cercles tentent de l'inscrire dans leurs agendas. A juste titre, le président de la cellule d'assistance judiciaire à la réconciliation nationale n'a pas hésité à dénoncer les critiques émises à l'encontre de la charte pour la paix, dont des médias et ONG internationaux.




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