En contrepartie du rééchelonnement d’une partie de sa dette
extérieure, l’économie algérienne est soumise, depuis 1994, à une
politique de stabilisation et d’ajustement orthodoxe. Le rétablissement
de ses équilibres macrofinanciers
(réduction des déficits de la balance
des paiements et du budget, baisse de l’inflation) ont pu être obtenus au
prix d’une réduction drastique de la demande interne et au jeu de
facteurs exogènes ponctuellement favorables (hausse des prix des
hydrocarbures sur le marché mondial, bonne pluviométrie, appréciation
du dollar américain). En même temps, les ajustements sectoriels se
sont approfondis, touchant, en particulier, le secteur industriel et le
système bancaire et financier.
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Posté Le : 02/03/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Abdoun Rabah
Source : Les cahiers du CREAD Volume 13, Numéro 46, Pages 27-42