Algérie

Un Bac entaché par la fuite de sujets



Un Bac entaché par la fuite de sujets
Les questions du Bac ont fuité et ont largement circulé sur les réseaux sociaux, et ce malgré les "grands moyens" et les mesures consacrés parle ministère de l'Education,dont le blocagedes réseaux sociaux sur la 3G.Les questions du Bac ont fuité et ont largement circulé sur les réseaux sociaux, et ce malgré les "grands moyens" et les mesures consacrés parle ministère de l'Education,dont le blocagedes réseaux sociaux sur la 3G.Les sujets de français ont fuité, lundi vers midi, alors que l'épreuve était prévue à 15 h, où de nombreux candidats ont échangé les réponses avant d'entrer dans les centres d'examen selon plusieurs témoignages.D'autres sources affirment par ailleurs que certains sujets ont fuité la veille des épreuves, dont celui d'Histoire- Géographie hier qui a largement circulé sur Facebook avant l'examen, remettant en doute l'efficacité des "fermes" mesures anti-fraude annoncées en grande pompe par la ministre de l'Education. Parmi ces mesures, le ministère a eu recours cette année aux opérateurs de téléphonie mobile pour couper l'accès aux réseaux sociaux durant les examens et empêcher un scénario similaire à celui de l'édition 2015, quand les sujets (et les réponses) ont circulé en temps réel sur Facebook.Il existe 16 millions d'utilisateurs de la 3G en Algérie selon les derniers chiffres de l'ARPT (L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications). Bien que les 800.000 candidats au Bac sont censés se séparer de leurs smartphones avant de passer les épreuves, les trois opérateurs ont perturbé l'accès aux réseaux sociaux pour tout le monde durant les examens. De nombreux internautes ont jugé cette décision exagérée, affirmant qu'elle pénalise des millions d'utilisateurs légitimes sans être vraiment efficace, les sujets ayant fuité de toute façon.Le ministère ouvre une enquêteDe son côté le ministère de l'Education nationale a annoncé hier l'ouverture d'une enquête suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état d'une éventuelle fuite de sujets du baccalauréat afin d'identifier et poursuivre les personnes qui seraient impliquées."Suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état d'une éventuelle fuite de sujets du baccalauréat, le ministère de l'Education nationale tient à rassurer les candidats et l'opinion publique quant au déroulement de l'examen dans des conditions normales", indique un communiqué du ministère, précisant qu'"en cas de confirmation d'une quelconque atteinte à la crédibilité de cet examen, il (le ministère) engagera, de concert avec les autorités compétentes, les investigations nécessaires pour identifier et poursuivre les personnes impliquées".Le ministère se dit, par ailleurs, "engagé à garantir aux candidats leur droit à l'égalité des chances" en leur souhaitant "la réussite pour la suite des épreuves". Le communiqué ajoute que "l'opinion publique sera informée le jeudi 2 juin, juste après la fin des épreuves, d'une première évaluation du baccalauréat 2016 par la tutelle et les partenaires sociaux".Des dizaines de suspects convoquésLes brigades de recherche de la Gendarmerie nationale ont convoqué ce mercredi 1er juin 2016, des dizaines de suspects impliqués dans le scandale de fuite de sujets du baccalauréat 2016.La Gendarmerie nationale mène des enquêtes approfondies dans les wilayas de Tipaza, Aïn-Defla et M'sila sur plus de 50 pages Facebook impliquées dans la fuite des sujets du baccalauréat de français, d'histoire, de sciences islamiques pour ne citer que ces trois. Au moment où nous mettons sous presse, des opérations sont en cours en ce moment même pour identifier les auteurs des fuites de sujets du Bac sur Facebook.Les sujets de français ont fuité, lundi vers midi, alors que l'épreuve était prévue à 15 h, où de nombreux candidats ont échangé les réponses avant d'entrer dans les centres d'examen selon plusieurs témoignages.D'autres sources affirment par ailleurs que certains sujets ont fuité la veille des épreuves, dont celui d'Histoire- Géographie hier qui a largement circulé sur Facebook avant l'examen, remettant en doute l'efficacité des "fermes" mesures anti-fraude annoncées en grande pompe par la ministre de l'Education. Parmi ces mesures, le ministère a eu recours cette année aux opérateurs de téléphonie mobile pour couper l'accès aux réseaux sociaux durant les examens et empêcher un scénario similaire à celui de l'édition 2015, quand les sujets (et les réponses) ont circulé en temps réel sur Facebook.Il existe 16 millions d'utilisateurs de la 3G en Algérie selon les derniers chiffres de l'ARPT (L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications). Bien que les 800.000 candidats au Bac sont censés se séparer de leurs smartphones avant de passer les épreuves, les trois opérateurs ont perturbé l'accès aux réseaux sociaux pour tout le monde durant les examens. De nombreux internautes ont jugé cette décision exagérée, affirmant qu'elle pénalise des millions d'utilisateurs légitimes sans être vraiment efficace, les sujets ayant fuité de toute façon.Le ministère ouvre une enquêteDe son côté le ministère de l'Education nationale a annoncé hier l'ouverture d'une enquête suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état d'une éventuelle fuite de sujets du baccalauréat afin d'identifier et poursuivre les personnes qui seraient impliquées."Suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état d'une éventuelle fuite de sujets du baccalauréat, le ministère de l'Education nationale tient à rassurer les candidats et l'opinion publique quant au déroulement de l'examen dans des conditions normales", indique un communiqué du ministère, précisant qu'"en cas de confirmation d'une quelconque atteinte à la crédibilité de cet examen, il (le ministère) engagera, de concert avec les autorités compétentes, les investigations nécessaires pour identifier et poursuivre les personnes impliquées".Le ministère se dit, par ailleurs, "engagé à garantir aux candidats leur droit à l'égalité des chances" en leur souhaitant "la réussite pour la suite des épreuves". Le communiqué ajoute que "l'opinion publique sera informée le jeudi 2 juin, juste après la fin des épreuves, d'une première évaluation du baccalauréat 2016 par la tutelle et les partenaires sociaux".Des dizaines de suspects convoquésLes brigades de recherche de la Gendarmerie nationale ont convoqué ce mercredi 1er juin 2016, des dizaines de suspects impliqués dans le scandale de fuite de sujets du baccalauréat 2016.La Gendarmerie nationale mène des enquêtes approfondies dans les wilayas de Tipaza, Aïn-Defla et M'sila sur plus de 50 pages Facebook impliquées dans la fuite des sujets du baccalauréat de français, d'histoire, de sciences islamiques pour ne citer que ces trois. Au moment où nous mettons sous presse, des opérations sont en cours en ce moment même pour identifier les auteurs des fuites de sujets du Bac sur Facebook.


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