Algérie

Un avenir de soutien pour le FLN '



Un avenir de soutien pour le FLN '
Durant l'ère du parti unique, le candidat (') de l'Armée était désigné puis nommé SG du FLN et enfin présenté au peuple pour qu'il le désigne une seconde fois. Après l'ère du parti unique, le «candidat» de l'Armée n'était plus nommé SG du FLN, mais il était demandé (ou exigé) du FLN qu'il déclarât le soutenir, puis la suite est connue, pas d'échec.
Au vu de l'acharnement pour prendre en main la direction du FLN, deux questions se posent. Un candidat appuyé par le FLN serait-il fatalement le candidat du système composé des institutions de pouvoir, y compris l'Armée et l'administration ' Un candidat non appuyé par le FLN aurait-il les mêmes chances d'accéder à la magistrature suprême ' Pour nombre d'observateurs, le FLN, quel que soit le nombre de sièges qu'il détient au Parlement, est celui qui, parmi tous les partis, y compris ceux de l'alliance, participe effectivement au pouvoir. Il ne fait pas seulement que participer à son exercice, il détiendrait même une parcelle de pouvoir alors que les deux autres partis qui faisaient partie de l'alliance n'étaient perçus que comme appuis. Prenons par exemple le RND. Il y avait Ouyahia à la tête du RND, mais y a-t-il réellement le RND quand il apparaît que c'est le FLN qui constitue la pièce maîtresse du système ' Ouyahia quittant le RND, reste-t-il quelque chose de ce parti ' Ouyahia existe et il avait existé avant la création du RND. Avant même de créer ce parti, Ouyahia était chef du gouvernement, ceci pour dire qu'il était parvenu au sommet en tant que fonctionnaire et qu'il n'a jamais dépassé ce sommet à la tête du RND. Ouyahia est bien réel, mais son parti l'est-il autant ' C'est plutôt le FLN qui fait partie d'un système qu'il a contribué à créer et à enraciner. On disait durant l'époque où l'Armée était représentée au bureau politique et au comité central du FLN, que le FLN était la vitrine civile de l'Armée au lieu, peut-être, de dire que c'était l'Armée qui constituait le bras armé du FLN. N'est-ce pas que durant le deuxième mandat du Président, c'était le SG du FLN qui prenait l'initiative d'annoncer que la révision de la Constitution aurait lieu et que le Président se présenterait pour un troisième mandat ' Idem pour l'annonce pour un quatrième mandat '


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