Algérie

Un autre site de squat évacué à Oran L'opération s'est déroulée dans le calme



Les opérations d'évacuation des squats se poursuivent à Oran. Hier, les immeubles évacués depuis des années dans les rues de Gênes, Stalingrad et des Jardins, dans le centre-ville ont été vidés de leurs occupants. Un important dispositif policier a été déployé très tôt le matin aux abords de la place du 1er Novembre pour éviter tout débordement.
Une fois le site sécurisé, les agents de la commune ont procédé à l'évacuation des immeubles. Au total, ce sont huit immeubles ciblés par l'opération d'hier. «Nous les avons sommés depuis quelques jours de quitter les lieux, mais ils ont fait la sourde oreille. Aujourd'hui, nous avons décidé de les évacuer et de déposer leur mobilier au niveau de la fourrière communale. Ceux qui seraient tentés par un retour encourent des peines de prison pouvant aller jusqu'à trois années», affirme un responsable communal chargé du suivi de l'opération.
Contrairement à l'opération qui a touché les deux immeubles de la rue Mahatma-Ghandi qui a connu une certaine tension, celle d'hier s'est déroulée dans le calme. Des habitants que nous avons rencontrés sur les lieux affirment que cette situation a été créée par le laxisme de la commune. «En 2008, quand les familles qui occupaient ces immeubles ont été évacuées, nous avions attiré l'attention de la commune sur leur probable squat.
Nous avions alerté la commune quand les premiers squatters commencèrent à s'installer, mais ils ont laissé faire. Un de ces individus a même commencé à démolir des murs de séparation au rez-de-chaussée d'un immeuble pour aménager une supérette. Il ne pouvait pas oser un tel investissement sans recevoir des garanties qu'il n'allait pas être inquiété», dira un habitant de la rue de Gênes.
En attendant, on affirme que près d'une trentaine d'immeubles squattés seront évacués dans les prochains jours à travers plusieurs quartiers d'Oran et que l'opération sera menée dans toute sa rigueur cette fois.


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