Un autre report de la remise en production du HF n°2

Il faut croire que le dossier, portant sur la réhabilitation des installations de production du complexe sidérurgique El-Hadjar toujours sous tutelle des Indiens de ArcelorMittal, représente une véritable bouillabaisse. Tout est mélangé.Tant et si bien que rares sont ceux qui arrivent à suivre le cheminement des activités de cette entité économique. Elle avait été secouée par l'information, jusqu'ici erronée communiquée début octobre 2015 par le ministre de l'Industrie et des Mines Abdesselam Bouchouareb sur la récupération de la totalité des actions. iI y a de quoi se poser des questions.Notamment celles sur les multiples tentatives de manipulation des uns et des autres dans le domaine de la gestion du dossier réhabilitation des installations de production. Celui du haut-fourneau n°2 notamment qui a fait couler beaucoup d'encre quant à la compétence ou pas des cadres dirigeants sidérurgistes. Tout ceci est passé sans que les actuels responsables de l'entreprise Sider, principal partenaire des Indiens de ArcelorMittal, n'aient trouvé à redire.Cette même position attentiste caractérise les responsables du groupe Imetal. Même la polémique sur le démarrage ou non des installations de production, initialement programmé pour le 12 août 2016, n'a pas perturbé la somnolence de ces mêmes cadres. En fait, les responsables de la société multinationale «Pirson». ont été les premiers à briser le mur du silence en annonçant un énième report de la remise en exploitation du H.F n°2.Selon un des cadres dirigeants du complexe sidérurgtique El-Hadjar, des imperfections héritées des travaux initiaux entamés par les Italiens de « Pireti » seraient à l'origine de rectification sur les principaux axes de cette installation de production de l'acier liquide HF n°2.Ce qui nécessiterait des réparations, tout ce qu'il y a de normale avec cependant, une prolongation d'un mois sur le délai initialement prévu du 12 août. C'est donc en début de septembre 2016, que le HF n°2 pourrait se remettre de nouveau à rugir pour le grand plaisir des dirigeants de Imital, ceux de Sider et ArcelorMittal ainsi que des 5 000 travailleurs et leur syndicat.