Décidément, l'enseignante universitaire de Béjaïa Mira Moknache n'en finit pas avec ses déboires judiciaires.Une semaine après avoir été condamnée par le tribunal correctionnel d'Amizour à deux ans de prison ferme pour "atteinte à l'unité nationale", la jeune militante vient d'apprendre, à sa grande surprise, qu'un autre procès l'attend pour le 16 décembre prochain au tribunal correctionnel d'Akbou.
En fait, elle est poursuivie, avec d'autres militants, dans une affaire liée à ses activités politiques et qui remonte à l'année 2019. Rappelons que cette militante politique, originaire de Fenaïa (El-Kseur), est toujours sous contrôle judiciaire depuis plus de huit mois.
À noter que le noyau des étudiants, des enseignants et des travailleurs ATS de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa a tenu à exprimer, à travers un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, sa "solidarité indéfectible" et son "soutien inconditionnel" envers l'enseignante Mira Moknache, poursuivie en justice pour "avoir exercé pacifiquement sa liberté de manifester".
Par ailleurs, l'activiste du Hirak Abdeslam Salim Bonatero a été convoqué par la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Béjaïa. Il devra s'y présenter demain, dimanche 5 décembre.
KAMAL OUHNIA
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Posté Le : 04/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamal OUHNIA
Source : www.liberte-algerie.com