Algérie

Un autre jeune enlevé puis libéré à Maâtkas



Un autre jeune enlevé puis libéré à Maâtkas
Finalement, le calvaire des parents de Hocine G, un jeune de 22 ans enlevé au village de Tizi Tzegouart, samedi dernier dans la soirée à Maâtkas a été libéré dimanche tôt dans la matinée. Des sources locales affirmaient que la victime, tenancier d'un bar clandestin a été libéré aux environs de 4h du matin. Aucune source toutefois ne pouvait confirmer ou infirmer l'éventuelle paiement de rançon.Ce qui est cependant certain et évident, c'est que le feuilleton des disparitions de personnes continue d'alimenter la chronique quotidienne des villages de la wilaya de Tizi Ouzou. Quelques heures seulement après l'enterrement du jeune d'Afir dans la commune de Boudjima, un autre jeune du même âge, 22 ans,a été porté disparu. Hocine G a, selon des sources locales, disparu de son domicile situé au village de Tizi Tzegouarth situé dans la commune de Maâtkas a été kidnappé avant d'être libéré la nuit suivante Selon les mêmes voix, la victime avait été interceptée par des individus encagoulés et l'avaient sommée de les suivre pour une destination inconnue. Hier, au niveau de son village, aucune source n'était en mesure de donner des informations concernant les circonstances exactes de son enlèvement ni d'une éventuelle rançon réclamée à ses parents.Partout, c'est la consternation. C'en est trop de cette insécurité galopante. Les disparitions et enlèvements deviennent à présent quasi-quotidiens. Pis encore, contrairement à un passé récent, les trois dernières victimes disparues ont toutes été retrouvées mortes, sauvagement assassinées. Le commerçant de Béni Zmenzer, enlevé il y a deux semaines, a été sauvagement, tué à coups de poignard dans la poitrine. Son corps a été retrouvé aux Ouadhias sur les bords d'un chemin aux premières heures de la matinée. A Boghni, le taxieur disparu n'aura pas plus de chance que son compatriote. Son corps sera retrouvé gisant dans un ravin. Quelques heures plus tard, au niveau de la plage Tassalast près de la ville littorale de Tigzirt, c'est le corps du jeune disparu à Afir dans la commune de Boudjima qui a été récupéré par les services de la Protection civile. Ses assassins l'ont poignardé de plusieurs coups dans la poitrine avant de le jeter à la proie des vagues.Tous retrouvés morts en une semaine. La situation devient critique et alarmante. L'inquiétude gagne davantage de citoyens sur leurs biens comme sur leurs vies. Aujourd'hui, on est aux 80ème kidnapping. A présent, les ravisseurs passent à l'acte et assassinent leurs victimes. Les enlèvements ne visent plus les entrepreneurs et les hommes riches, mais de simples citoyens. C'est la banalisation totale du crime.Il s'avère également que la mobilisation de la solidarité des populations n'est plus une barrière devant le crime. Les digues ont sauté. Tuer est devenu aujourd'hui un acte banale. La société est en proie à tous les fléaux qui ne tardent pas vraisemblablement à muter en une véritable barbarie. Existe-t-il une barbarie ordinaire'




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