Algérie

Un autre échec



Maintenant que l'Algérie s'est doté d'une nouvelle Constitution, à la faveur du référendum du 1er novembre, l'heure est désormais aux bilans. Les états-majors politiques sont d'ores et déjà accaparés à faire les rapports et les analyses des résultats. du scrutin.Maintenant que l'Algérie s'est doté d'une nouvelle Constitution, à la faveur du référendum du 1er novembre, l'heure est désormais aux bilans. Les états-majors politiques sont d'ores et déjà accaparés à faire les rapports et les analyses des résultats. du scrutin.
Si du côté de l'opposition, toutes tendances confondues, l'on fait déjà montre d'un satisfecit en considérant que le pouvoir a échoué à mobiliser les électeurs agrairiens comme l'attestent si bien les chiffres rendus publics par l'Autorité nationale de surveillance des élections (Anie), qu'en est-il des partis politiques qui ont fait chorus avec le projet du pouvoir ' Dans ce contexte précis tous les regards sont d'ores et déjà braqués en direction des partis de l'ancienne Alliance présidentielle. Le FLN, le RND e TAJ,
notamment, ont fait le forcing durant plusieurs semaines lors de la campagne électorale dans l'objectif de mobiliser un maximumd'électeursindécis et faire trimppher ainsi le projet si cher au pouvoir. Pour ces trois partis politiques c'était une opportunité inespérée pour s'affermer de nouveau alors que de nombreux observateurs ne donnaient pas cher de leur peau. En termes plus clairs ces trois partis politiques, qui ont très longtemps servi de socle à l'ancien régime balayé par le Hirak , étaient laminés, discrétisés et incapables de se refaire une santé. En effet, au sortir de la révolution populaire ces partis avaient perdu toute crédibilité et sont devenus la risée de l'opinion publique nationale. Leurs principaux dirigeants, poursuivis par les tribunaux pour avoir trempé dans des affaires louches de corruption, croupissaient d'ailleurs depuis de longs mois dans les prisons du pays. Ahmed Ouyahia , Djamal Ould Abbès et Amar Ghoul incarnaient parfaitement la grande gabegie qui a caractérisé l'ancien régime et sa faillite. Mais malgré l'adversité les responsables de ces partis ont continué à s'accrocher en entretenant l'illusion d'une probable renaissance. A la hâte ils ont réélu de nouvelles directions politiques et de nouveaux visages ont ainsi émergé.
Ce sont les Abou El Fadl Baâdji, Tayeb Zitouni et Fatma-Zohra Zerouati qui ont animé la campagne électorale au non de leurs partis. Ils ont essayé de faire bonne figure en plaidant la cause du projet du Président Tebboune, mais le résultat n'a pas été à la hauteur des espoirs nourris. En effet ces partis ont failli de nouveau et n'ont été d'aucune utilité à la cause du pouvoir. C'est que le mal est très profond et il est impossible de remonter la pente aussi facilement. Le contexte politique a beaucoup changé et les Algériens ne sontplus aussi faciles à convaincre que par le passé. Ce d'autant que les discours développés durant la campagne électorale étaient des stéréotypés, loin en tout cas des nouvelles exigences de l'époque. Le nouveau régime ne s'est pas trompé en décrétant que ces trois partis étaient infréquentables. Il a ainsi notamment misé sur les associations de la société civile. Ces dernières ont, en tout cas, donné le meilleur d'elles- mêmes et ont nettement mieux fait que des partis moribonds dont on se demande même s'ils ont encore un avenir dans l'Algérie d'aujourd'hui.
Si du côté de l'opposition, toutes tendances confondues, l'on fait déjà montre d'un satisfecit en considérant que le pouvoir a échoué à mobiliser les électeurs agrairiens comme l'attestent si bien les chiffres rendus publics par l'Autorité nationale de surveillance des élections (Anie), qu'en est-il des partis politiques qui ont fait chorus avec le projet du pouvoir ' Dans ce contexte précis tous les regards sont d'ores et déjà braqués en direction des partis de l'ancienne Alliance présidentielle. Le FLN, le RND e TAJ,
notamment, ont fait le forcing durant plusieurs semaines lors de la campagne électorale dans l'objectif de mobiliser un maximumd'électeursindécis et faire trimppher ainsi le projet si cher au pouvoir. Pour ces trois partis politiques c'était une opportunité inespérée pour s'affermer de nouveau alors que de nombreux observateurs ne donnaient pas cher de leur peau. En termes plus clairs ces trois partis politiques, qui ont très longtemps servi de socle à l'ancien régime balayé par le Hirak , étaient laminés, discrétisés et incapables de se refaire une santé. En effet, au sortir de la révolution populaire ces partis avaient perdu toute crédibilité et sont devenus la risée de l'opinion publique nationale. Leurs principaux dirigeants, poursuivis par les tribunaux pour avoir trempé dans des affaires louches de corruption, croupissaient d'ailleurs depuis de longs mois dans les prisons du pays. Ahmed Ouyahia , Djamal Ould Abbès et Amar Ghoul incarnaient parfaitement la grande gabegie qui a caractérisé l'ancien régime et sa faillite. Mais malgré l'adversité les responsables de ces partis ont continué à s'accrocher en entretenant l'illusion d'une probable renaissance. A la hâte ils ont réélu de nouvelles directions politiques et de nouveaux visages ont ainsi émergé.
Ce sont les Abou El Fadl Baâdji, Tayeb Zitouni et Fatma-Zohra Zerouati qui ont animé la campagne électorale au non de leurs partis. Ils ont essayé de faire bonne figure en plaidant la cause du projet du Président Tebboune, mais le résultat n'a pas été à la hauteur des espoirs nourris. En effet ces partis ont failli de nouveau et n'ont été d'aucune utilité à la cause du pouvoir. C'est que le mal est très profond et il est impossible de remonter la pente aussi facilement. Le contexte politique a beaucoup changé et les Algériens ne sontplus aussi faciles à convaincre que par le passé. Ce d'autant que les discours développés durant la campagne électorale étaient des stéréotypés, loin en tout cas des nouvelles exigences de l'époque. Le nouveau régime ne s'est pas trompé en décrétant que ces trois partis étaient infréquentables. Il a ainsi notamment misé sur les associations de la société civile. Ces dernières ont, en tout cas, donné le meilleur d'elles- mêmes et ont nettement mieux fait que des partis moribonds dont on se demande même s'ils ont encore un avenir dans l'Algérie d'aujourd'hui.


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