Algérie

Un atelier consacré à l'écriture tifinagh



C'est dans une ambiance festive que s'est ouvert, lundi soir, le Festival culturel local "Lecture en fête" dont le coup d'envoi a été donné par M. Mohamed Merzougui, secrétaire général de la wilaya accompagné du chef de daïra de Médéa, du Directeur de la culture et du commissaire du festival. Prévu du 26 au 30 mars à la maison de la culture Hassan-El-Hassani de Médéa, le festival qui a drainé un nombreux public, n'aura enregistré la présence que de quelques maisons d'édition venues d'Alger et de Boumerdès comptant des titres destinés à un lectorat spécifiquement jeune. En sus de la large palette de livres parascolaires, le jeune lecteur a aussi le loisir de trouver d'autres ouvrages traitant des différentes disciplines et des collections de vulgarisation scientifique et des encyclopédies consacrées aux principales découvertes à travers les époques, aux noms des plus grands savants, à la découverte des machines géantes et de l'espace, etc.De nombreuses activités d'animation sont également programmées par la direction du festival, notamment la présentation de spectacles, jeux, contes, dessein, écriture poétique, concours de lecture d'un film et séances de lecture publique, etc.
Outre les ateliers d'initiation à l'interprétation d'une photographie, d'un tableau artistique, d'un chant patriotique, et à l'art des planches, un atelier d'apprentissage de l'écriture de tifinagh a aussi été prévu par le commissariat.
Entourée par une dizaine de jeunes apprenants, Mme Benramdane Mimouna, chargée de l'animation des séances d'initiation au tifinagh, a mis son talent de pédagogue à l'enseignement de l'alphabet et de la phonétique des lettres.
Parvenant à inculquer aux jeunes apprenants arabophones les premiers rudiments de la langue, ces derniers ont pu réaliser des prouesses, parvenant en une seule séance à écrire de nombreux mots courants tels que mère, père, frère, sous les yeux curieux des responsables officiels et des visiteurs. L'animatrice, ayant déjà animé la cérémonie de la célébration de Yennayer, reconnaîtra qu'elle a dû faire quelques prouesses pour rendre facile la prononciation de certaines lettres en tifinagh qui n'ont pas les mêmes prononciations et les mêmes résonances qu'en langue arabe.
M. EL-BEY


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