Algérie

Un atelier clandestin démantelé


«Tricherie dans la fabrication des produits alimentaires destinés exclusivement à la consommation, non-respect des conditions d'hygiène, exercice illégal et sans autorisation d'une activité réglementée et classée». Tels sont les chefs d'inculpation retenus contre un individu pris la main dans le sac, qui produisait et conditionnait illégalement des produits alimentaires, destinés à la consommation.Ces faits ont été textuellement rapportés dans le constat des éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Misserghine qui ont démantelé un atelier de fabrication et de conditionnement illégal de produits alimentaires, établi dans la zone industrielle de Misserghine. Cette opération a été lancée suite aux informations parvenues aux gendarmes et qui font état «d'activités suspectes» de ladite unité préparant illégalement des produits alimentaires. Un travail mené en collaboration avec des représentants des services d'hygiène, des services du commerce et des représentants de la brigade en charge de la protection de l'environnement. Sur les lieux, les gendarmes ont relevé des dépassements de la réglementation et la mise en danger de la vie du consommateur.
Cette entreprise a été sanctionnée par la saisie de deux machines de trituration, des outils servant à la production de chips, la saisie de cacahuètes périmées, des boissons non gazeuses périmées, 41 sacs de maïs et autres ingrédients entrant dans le cadre de la fabrication des produits alimentaires. Cette opération survient alors que l'étau se resserrant contre ces formes de triche, se poursuit, en plus de la lutte contre la spéculation, la rétention des produits alimentaires à des fins liées à la spéculation et la restructuration du commerce qui a connu, des années durant, un dérèglement total. Ces histoires, liées aux ateliers clandestins, sont légion.
Nombreuses ont été les petites unités de fabrication clandestines découvertes auparavant. Il s'agit principalement de ces ateliers produisant outre les produits alimentaires, des détergents, du tabac à priser et autres. Cela arrive alors que la réglementation est explicite, d'autant plus que celle-ci facilite amplement l'accès à l'investissement depuis que le Code de l'investissement a été revu. Tout le contraire se produit dans cette wilaya, qui commence à retrouver sa place dans l'échiquier industriel national, à la faveur des dernières mesures mises en place dans le cadre de la relance économique.
La preuve en est que la wilaya d'Oran est, à la faveur des orientations dictées au plus haut niveau, passée à l'action en relançant des projets liés à l'investissement, à l'arrêt.
Le comité exécutif de la wilaya d'Oran a pris la décision portant sur «la «levée des restrictions contre 16 projets d'investissement». Il s'agit des grands chantiers relevant de divers secteurs comme l'industrie, le tourisme et la promotion immobilière. «Ces projets ont, pour des desseins inexpliqués, été gelés depuis des années», a-t-on déploré, avant qu'il ne s'avère, regrette-t-on, «être tout simplement des effets pervers de la bureaucratie». Dans ce sillage, plusieurs autres projets sont en attente du quitus des pouvoirs publics.
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