Algérie

Un atelier clandestin de fabrication de parfums contrefaits serait à l'origine du drame



L'incendie meurtrier survenu mardi après-midi dans une fabrique clandestine de parfums à Aïn-Oulmane met un coup de projecteur quant à l'implantation de ce genre d'activités à proximité des habitations.La tragédie dans laquelle 8 personnes issues de deux familles ont péri mardi à la cité des 583 logements à Aïn-Oulmane, figure parmi les accidents domestiques les plus meurtriers de l'histoire de la région. Selon des informations recueillies sur les lieux du drame, les garages d'une habitation individuelle située en agglomération urbaine et composée de quatre étages ont été loués à un particulier.
Ce dernier utilisait les locaux comme atelier de fabrication clandestine de parfums contrefaits. Les conditions de travail et en particulier les normes de sécurité défaillantes qui régnaient dans l'atelier, n'ont rien d'inhabituel dans cette région réputée pour ses ateliers clandestins spécialisés dans la contrefaçon.
«Ces décès doivent servir de sonnette d'alarme aux autorités afin de mettre fin à ce genre d'activités illégales, illicites et hautement dangereuses», nous déclare un riverain. Pour ce qui est du sinistre, et selon les premiers éléments de l'enquête, des vapeurs inflammables qui se trouvaient en suspension dans l'air seraient à l'origine de l'accident. Celles-ci ont sans doute pris feu à cause d'une étincelle qui a provoqué une explosion. Tout le rez-de-chaussée ainsi que les étages supérieurs de l'habitation ont été soufflés, ont expliqué les sapeurs-pompiers. Le feu s'est propagé dans tout l'atelier et du fait de l'importance de la chaleur dégagée et de la toxicité des produits, a généré d'autres foyers. Trois autres maisons mitoyennes ont été également atteintes par les flammes. Les secouristes ont dénombré huit personnes décédées, deux femmes âgées de 35 et 38 ans et six enfants âgés entre 4 et 16 ans, toutes appartenant à deux familles de deux frères, en l'occurrence la famille Kaouane.
Les victimes ont été retrouvées entièrement carbonisées. Quatorze autres personnes ont été également blessées. Elles souffraient de difficultés respiratoires, de brûlures au premier et second degré et des fractures des membres inférieurs.
Elles ont été évacuées à l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Aïn-Oulmane. Les pompiers ont aussi fait état de la calcination de deux véhicules, une voiture utilitaire et une autre touristique.
Imed Sellami
10 kg de drogue cachés dans le réservoir GPL
Les éléments de la brigade de recherche et d'investigation de la Sûreté de la wilaya de Sétif ont réussi un joli coup de filet en saisissant pas moins de dix kilogrammes de résine de cannabis et en interpellant trois dealers dont une femme.
Selon la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya de Sétif, cette opération a été déclenchée par la BRI de Sétif suite à des informations faisant état qu'un dealer activant au chef-lieu de wilaya est en attente d'un approvisionnement imminent de drogue venant de l'ouest du pays.
Forts de ces renseignements, les policiers ont mis en place un important dispositif de surveillance et de filature du suspect de jour comme de nuit. Les efforts des enquêteurs ne tarderont pas à porter leurs fruits. Ainsi et grâce à leur perspicacité, les policiers parviendront à intercepter le véhicule du trio de dealers, dont une jeune fille, au niveau de la pénétrante située à l'entrée ouest de la ville de Sétif. Il a fallu beaucoup d'ingéniosité aux éléments de la BRI pour découvrir la cachette de la drogue. En effet, les convoyeurs de la drogue ont utilisé le réservoir GPL du véhicule pour dissimuler les dix kilogrammes de résine de cannabis. Les dealers ont d'abord vidé le réservoir puis percé un trou afin d'introduire la drogue tout en gardant la tuyauterie afin de faire croire que le réservoir fonctionnait normalement alors que le déplacement de la voiture se faisait à l'aide du réservoir à carburant. Les trois individus ont été placés en détention préventive pour détention et stockage de drogue dans le but de sa commercialisation.
Imed Sellami


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