Algérie

Un arsenal de dissuasion mis en place



Un arsenal de dissuasion mis en place
Le baccalauréat dont les épreuves débutent demain, est placé sous haute surveillanceUn dispositif de sécurité particulier a été mis en place, depuis cette fin de semaine, pour garantir l'acheminement des sujets et le bon déroulement de l'examen.C'est un bac sous haute surveillance que s'apprête à organiser le département de Benghabrit à travers ses 50 directions de l'éducation. A l'instar des autres directions de l'éducation, celle de Béjaïa a mis en place un arsenal de dissuasion afin de prévenir toute menace de déstabilisation et autres tentatives de triche. Brouilleurs de téléphones portables, vidéosurveillance, détecteurs de métaux, groupes électrogènes... Le baccalauréat 2017 en Algérie, dont les épreuves débutent demain, est placé sous haute surveillance pour éviter que ne se répète la fraude massive de la session de 2016. Pour rappel, l'année dernière la triche avait été d'une si grande ampleur au point qu'elle fut qualifiée par les hautes autorités de l'Etat «d'atteinte à la sécurité de l'Etat». C'est dire que c'est une affaire très sérieuse pour cette année. Le bac 2017 engage même la sécurité et la souveraineté de l'Etat. Les centres d'examen seront privés de Wi-fi et d'accès à Internet et les quelque 19 762 candidats seront soumis à l'entrée au «détecteur de métaux et d'appareils électroniques», nous a indiqué le secrétaire général de la direction de l'éducation. En plus des différents services de sécurité qui assureront comme chaque année la sécurisation des sujets et des centres d'examen, «des équipes spécialisées dans la lutte contre la cybercriminalité sont mises en place au niveau national et au niveau local». Ces équipes se chargeront de «suivre les activités des utilisateurs des réseaux sociaux, de prévenir toute tentative de fuite des sujets en un temps record et poursuivre les contrevenants».C'est par voie aérienne (vol militaire) que les sujets ont été acheminés hier matin à Sétif pour les dispatcher sous haute escorte à travers les directions de l'éducation de l'Est. Une fois arrivés au siège de la direction, ces derniers sont consignés sous escorte de la police. Des policiers et des gendarmes se relaient jour et nuit pour la sécurité des lieux. Deux gendarmes et deux policiers sont quasi permanents devant la chambre de stockage réservée aux sujets. Gardés soigneusement, ses sujets, contrairement aux sessions précédentes, vont être acheminés dans les centres d'examen chaque jour à partir de 3h du matin. Une organisation stricte et judicieuse est mise en place par la direction de l'éducation. La wilaya est partagée en cinq grandes zones, Akbou-Tazmalt, Sidi Aïch-Seddouk, Amizour-El Kseur, Aokas-Kherrata et enfin le chef-lieu de wilaya. Toutes les dispositions ont été prises pour parer à toute mauvaise surprise et permettre également à nos candidats de passer un bac dans la sérénité la plus totale», nous informe Bezza Benmansour, le secrétaire général de la direction de l'éducation avant d'ajouter: «Les chefs de centre ont été sélectionnés selon le profil. Un centre où on enregistre un grand nombre de candidats libres nécessite un chef de centre vigilant, rigoureux de même pour un centre qui accueille un très grand nombre de candidats», nous a-t-il expliqué. A Béjaïa, ils seront quelque 19.762 candidats dont 11.028 jeunes filles concernés par cet examen qui marque la fin du cycle scolaire pour les élèves. 5445 sont des candidats libres.Les 19.762 candidats sont répartis sur 62 centres d'examen et encadrés par quelque 5303 surveillants.


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