Les 520 familles ont tenté, et tentent encore à ce jour, de plaider leur cause auprès des différentes autorités, locales et nationales.
Mais en vain. Bien loin de leur apporter une explication ou une réponse, l'OPGI leur annonce, en octobre 2009, que le coût des constructions a tout bonnement été réévalué. Flambée des prix des matériaux de construction oblige, l'apport personnel qu'ils doivent verser est majoré de 100%, le surcoût étant estimé à une moyenne de 100 millions de centimes par logement. « Ce n'est pas à nous de payer les dettes de Cosider, ou encore de répercuter une étude mal évaluée par les entrepreneurs », s'exclame une mère de famille. D'autant plus que dans les contrats de vente sur plan, aucun avenant n'a été ajouté quant à une quelconque augmentation des prix.« Or la loi stipule que cette augmentation inhérente à l'actualisation des prix des matériaux ne saurait dépasser les 10% des coûts totaux », ajoute sa voisine. Ce qui est de l'ordre de l'impossible pour ces familles dont les bourses ont déjà été rudement mises à mal par les premiers emprunts. En désespoir de cause, ils doivent recourir à des manifestations et autres sit-in devant le siège de la wilaya de Boumerdès. Et il leur faudra attendre le mois de janvier 2010 pour que le wali daigne enfin recevoir une délégation de sinistrés. Durant la réunion, les responsables locaux ont affirmé que leur dossier est pris en charge à bras le corps par l'administration, qui tentera de dégager un budget spécialement octroyé à cet effet. Pourtant, en dépit des assurances des délégués, à la sortie de cette « séance de travail », les représentants sont partagés entre stupéfaction et satisfaction.
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Posté Le : 06/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : G. L.
Source : www.elwatan.com