Un appel aux dons pour aller mieux !(1)

«On ne fait jamais rien seul dans la vie !» Ces mots ne sont pas de moi, mais ils me parlent. Ils sont tellement de circonstance que je les emprunte pour dire combien, ensemble, on est mieux que tout seul et combien on a de chance de réussir en groupe là où l'on est souvent certain d'échouer si l'on est seul. J'ai rédigé ce billet en me demandant où en était la solidarité en Algérie. Je ne me suis pas posé la question relative à l'état de la santé, où en était la recherche et si elle existait.Forcément, lorsque vous regardez ce que font les autres et combien de temps cela prend à entrevoir un soupçon de solution, de résultat, dans un pays qui travaille et où le serment d'Hippocrate n'est pas un texte banal que l'on fait sien sans conviction. Il y a des gestes qui, s'ils ne vous calment pas définitivement, vous font relativiser bien des soucis ! Faire la fête à la recherche scientifique qui redonne la vie et rend un peu d'espoir à des familles désespérées et impuissantes à enrayer la maladie, c'est passionnant à suivre et à écouter ces scientifiques qui veillent nuit et jour à faire évoluer la santé.
Pour trouver et guérir ! Et il y a tous ces autres qui vous gardent éveillé. Des animateurs, des artistes et des techniciens, qui relayent la volonté de prendre le pouvoir sur les maux qui emportent adultes et enfants qui n'ont pas la chance d'apprécier les belles gratifications de la vie. Vendredi et samedi derniers, comme chaque année, deux chaînes publiques françaises se sont mobilisées durant 30 heures non-stop au profit du téléthon. Chaque année, l'évènement bat en brèche les réticences à partager et à s'émouvoir ! Pourquoi hésiter à le faire, quand on peut donner un petit coup de pouce à l'avenir de quelqu'un '
Voilà un pays qui, d'un côté, fait face à une violente contestation et au terrorisme, et de l'autre ne renonce pas à un évènement qu'il porte à l'écran tous les mois de décembre et une solidarité à laquelle tous, artistes, grévistes, politiques savent qu'il ne faut pas renoncer. Parce que personne n'est à l'abri de la maladie et que la recherche, lorsqu'elle aboutit à des résultats aussi concrets, profite à tous.
M. B.