Le chef de service Gynécologie-obstétrique à l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) «Nafissa Hamoud», Pr Mokrane Medjtoh a appelé, vendredi à Alger, à réduire le recours à la césarienne, compte tenu «de ses graves conséquences» sur la santé de la femme. S'exprimant en marge du 4e congrès de chirurgie gynécologique, le spécialiste a affirmé que «la césarienne sauve souvent la vie de la maman et de son bébé. En revanche, elle est à l'origine de plusieurs problèmes de santé dont le placenta accreta, voire parfois des problèmes au niveau de l'appareil digestif et de la vessie, causant ainsi des hémorragies pouvant mettre en péril la vie de la femme». Lors de ce congrès auquel ont assisté des spécialistes en néphrologie et en chirurgie générale, il a été question du cancer de l'ovaire et de l'endomètre, de la chirurgie du prolapsus et du placenta accreta, tous liés au recours croissant à la pratique de la césarienne et qui causent plusieurs décès chez les femmes. Qualifiant la chirurgie du placenta de très compliquée, compte tenu du nombre considérable de poches de sang qu'elle exige, Pr Medjtoh a indiqué que les chirurgiens algériens ne recourent plus, depuis 2019, à la technique de prothèse, en raison de son inefficacité et des complications qu'elle cause aux femmes au fil du temps. n
Posté Le : 04/12/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Nouvelle République
Source : www.lnr-dz.com