Poursuivis pour "atteinte à corps constitués" et "attroupement illégal", des militants politiques, dont des dirigeants du MDS, et des militants des droits de l'Homme risquent la prison.Le procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa, devant lequel les accusés ont comparu hier matin, a demandé, lors de son réquisitoire, des peines d'emprisonnement d'une année et le paiement d'une amende de 100 000 DA pour chacun des accusés.
Parmi les accusés, se trouve le porte-parole du MDS, Fethi Ghares, et le coordinateur national de ce parti, Hamed Ferhi. Sont concernés également les militants de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, Laddh, Keddour Chouicha, Ahmed Mansari et Abdelkader Kherba. Nabil Debouz, neveu de l'avocat Salah Debouz, est également concerné. Ils sont accusés d'incitation à attroupement, insulte à un organe régulier et non-respect d'une décision administrative.
Les 6 accusés ont été interpellés en juillet 2016, alors qu'ils étaient attablés à un café situé pas loin du tribunal de Ghardaïa. Ils s'y trouvaient pour soutenir l'avocat Salah Debouz, qui devait comparaître ce jour-là pour "atteinte à corps constitué". Selon Me Salah Debouz, qui s'est constitué pour défendre les 6 prévenus, le dossier de l'accusation est vide. Il a donc plaidé la relaxe. Le prononcé du verdict est prévu pour le 26 juin prochain.
A. Boukhlef
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Posté Le : 20/06/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Boukhlef
Source : www.liberte-algerie.com