Accusés de malversations, six ex-employés de l'Entreprise du transport
urbain d'Oran (ETO) comparaissaient hier devant la Cour d'appel. Les griefs
retenus contre ces ex-receveurs de bus et ex-agents administratifs se
rapportent à un détournement de fonds à partir de la recette de cette
entreprise publique en usant d'opérations frauduleuses. Au coeur de
«l'artifice», une comptabilité soupçonneuse des tickets. L'affaire, jugée en
première instance fin 2008, doit son retour au prétoire à l'appel interjeté par
la direction générale de l'ETO. Non satisfaite du premier verdict, un an
d'emprisonnement contre quatre accusés et la relaxe pour les deux autres, plus
dommages et intérêts, l'ETO a usé de son droit de recours.
Tout au long du procès, les six prévenus niaient avec vigueur les faits
qui leur sont reprochés. Le représentant du ministère public, lui, soutenait le
contraire, plaidant le nivellement des sanctions, soit une peine d'un an de
prison ferme contre les accusés. Au terme des débats, la Cour a différé sa
décision. Le verdit sera rendu à une date ultérieure.
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Posté Le : 05/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Houari Saaïdia
Source : www.lequotidien-oran.com