Le jugement ne donne aucune indication sur le sort réservé aux 109 000 dollars, montant mobilisé pour l'achat de la machine de recyclage pour lequel la défense avait demandé un complément d'enquête.L'affaire opposant Benamara Mohamed Amine, jeune promoteur oranais, qui a porté plainte pour escroquerie contre Rahal Toufik, importateur de son état, a eu lieu jeudi dernier, avec la condamnation du prévenu à une année de prison ferme et des dédommagements d'un million de dinars au bénéfice du plaignant et trois millions de dinars à l'Ansej. Le jugement qui n'a pas satisfait Benamara Mohamed Amine ? celui-ci a décidé de faire appel ? ne donne, du reste, aucune indication sur le sort réservé aux 109 000 dollars, montant mobilisé pour l'achat de la machine de recyclage, pour lequel la défense avait demandé un complément d'enquête.Les débats qui ont animé le procès du 29 octobre dernier avaient mis en évidence de nombreux dysfonctionnements dans la procédure de réalisation du projet de montage d'une chaîne de recyclage de plastique, que Benamara Mohamed Amine ambitionnait de concrétiser avec le soutien de l'Ansej. Entre décembre 2014, date du lancement du projet, et l'été 2015 lorsqu'il décide de porter plainte auprès de la 5e chambre du tribunal correctionnel, Mohamed Amine a la désagréable impression de se faire balader par l'importateur et la BEA. "L'importateur (Rahal Toufik, Ndlr) devait me fournir une machine neuve, provenant de Chine, pour un montant de près de 110 000 dollars USD. Il m'a livré un vieil outil, usé, importé d'Espagne, pour un montant de 10 000 dollars", a-t-il accusé à la barre, en réaffirmant sa conviction d'avoir été abusé avec des complicités à l'intérieur de l'agence BEA de la rue Khemisti où il avait ses entrées. Représentant de la société chinoise Newly Industriel Ltd et propriétaire de RD2TT, spécialisée dans l'importation de matériel industriel, Rahal Toufik a rejeté toutes les accusations. "J'ai fait l'intermédiaire entre le plaignant et le transitaire, mais comme il a des problèmes avec les douanes, il veut m'imputer tous ses désagréments. J'importe des machines de recyclage pour mon usine, non pas pour les revendre, et je n'ai rien à voir avec les documents présentés", a-t-il tenté de se défendre, en rejetant toute responsabilité dans la mésaventure de Mohamed Amine.S. O.A.
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Posté Le : 21/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S Ould Ali
Source : www.liberte-algerie.com