Algérie

Un an après la nomination du nouveau premier ministre La relance de l'économie tarde à venir



Un an après la nomination du nouveau premier ministre La relance de l'économie tarde à venir
Le bilan du gouvernement Sellal, un an après l'investiture du nouveau Premier ministre parait mitigé. Au tableau gris, on peut noter les nombreuses promesses non tenues. On peut citer la 3G, l'éradication de l'informel à travers la réception de marchés de proximité dans les 48 wilayas du pays, avant le Ramadhan 2013, la fin de l'insalubrité urbaine. La relance de l'économie. D'ailleurs, Abdelmalek Sellal avait inauguré sa prise de fonction par cette annonce qui avait frappé les esprits des citoyens : en finir rapidement avec cette saleté dans les grandes villes. Un an après, les grandes villes restent toujours sales. En finir avec l'insalubrité urbaine demeure un slogan. Un signe des difficultés de gestion des concentrations urbaines non résolu depuis 50 ans.Le gouvernement Sellal a engagé également sa crédibilité avec ses multiples annonces de lancement de la 3G non respectées. En guise de rappel, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi, avait annoncé le lancement de l'appel d'offres de la 3G fin mars 2013. Il le fut plusieurs mois plus tard. On annonce aujourd'hui la 3G pour décembre prochain. Ce pari sera-t-il tenu ' D'autant qu'on n'arrive toujours pas à dissocier dans ce dossier le lancement de la 3G et le contentieux avec Djezzy.
L'autre effet d'annonce, qui a écorné la crédibilité du gouvernement Sellal, est l'éradication de l'informel via la réalisation de plusieurs centaines de marchés de proximité à travers le territoire national. Un document du ministère de l'Intérieur montre qu'à la veille de cette échéance, les travaux d'une grande partie des marchés de proximité n'avaient pas démarré pour des problème de foncier. L'informel reste ainsi toujours prédominant dans le commerce intérieur de l'Algérie.
Par ailleurs, la relance de l'économie n'est toujours pas au rendez-vous. Comme durant les années précédentes, on enregistre peu de progrès dans la diversification de l'économie. L'Algérie reste dépendante à 98% des hydrocarbures pour ses entrées en devises. La feuille de route portant nouvelle stratégie industrielle n'est pas toujours validée et mise en 'uvre. On attendra peut-être la fin de la tripartite prévue ce mois-ci pour voir plus clair sur ce dossier vital pour la revitalisation de l'appareil de production nationale.
Au tableau rose, on peut citer la relance de l'AAdl qui a redonné espoir à plusieurs centaines de milliers d'Algériens sans logis. El la série de mesures de facilitation en faveur de l'emploi des jeunes.
À noter également que le gouvernement Sellal a hérité d'une situation économique guère reluisante : l'explosion des importations de marchandises, les transferts énormes en devises vers l'étranger en grande partie frauduleusement et la politique des subventions qui engendre une grande fuite des carburants et des produits alimentaires vers les pays voisins, un secteur productif animé par la logique de l'import-import.
En un laps de temps très court, au demeurant, le nouveau Premier ministre réussira-t-il là où ses prédécesseurs auront échoué : redynamiser l'économie nationale paralysée depuis plus d'une décennie par le syndrome de la rente.
K. R
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