Une mort annoncée, vite démentie. Décidément, ce genre de nouvelle concernant une personnalité d'envergure nationale, telle que celle qui fut le premier président de la République algérienne démocratique et populaire, n'a rien de surprenant tant l'opacité du système qui nous régit tous depuis l'indépendance est immense. D'autant que l'anniversaire du 24 février 1971 ne doit pas être gâché. Rappelons-nous le cas de celui qui avait présidé aux destinées de l'Algérie du 19 juin 1965 au 27 décembre 1978, le tombeur de Ben Bella, Houari Boumediène. Sa mort, comme sa maladie, sont restées tellement secrètes qu'il fallait bien trouver un subterfuge pour pouvoir l'annoncer au peuple. Sous d'autres cieux, une telle nouvelle serait passée comme telle au titre d'une actualité. Rappelons-nous cette fin d'année 1978. Officiellement, la mort du président du Conseil de la Révolution de 1965 à 1977, puis à partir de 1977, président de la République, est annoncée le 27 décembre. Auparavant, il était difficile, pour les décideurs, de se faire à l'idée de l'après-Boumediène.
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Posté Le : 24/02/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Noël Boussaha
Source : www.elwatan.com