Algérie

Un Aïd sans pain



Alors que les commerçants de la wilaya de Blida, soumis au système de permanence durant les deux jours de l'Aïd, ont respecté le planning de la Direction du commerce, selon les affirmations officielles, certains boulangers, quant à eux, ont fait un pied-de-nez à cette décision, laissant les citoyens sans pain durant le premier jour de l'Aïd.Beaucoup de boulangers n'ont pas ouvert alors que d'autres se sont contentés d'ouvrir aux premières lueurs du matin pour baisser rideau juste après, justifiant leur défection par leur obligatoire à satisfaire au rite du sacrifice du mouton. De ce fait, trouver une baguette de pain n'était pas aisée.
Certains citoyens ont dû sillonner toutes les rues de Blida à la recherche d'une boulangerie ouverte. Et si par chance ils en trouvent une, il leur faut s'armer de patience au vu de la longue file de personnes faisant la queue. Au quartier Benboulaïd, au c?ur de Blida, les gens ont dû attendre leur tour pendant plusieurs dizaines de minutes pour se procurer leurs fameuses baguettes de pain. Idem pour la commune de Ouled Yaïch où le pain s'est fait rare le premier jour de l'Aïd. Pour un grand nombre de boulangers, ce sont les ouvriers qui sont la cause de cette carence car, habitant loin de Blida, ils partent tous chez eux pour passer l'Aïd en famille. Il faut dire que le problème de la disponibilité du pain au jour de l'Aïd a été toujours un fait récurrent à Blida. La Direction du commerce, qui a mobilisé plus de 2 500 contrôleurs pour observer le respect de la permanence des commerçants, va-t-elle verbaliser les boulangers ayant enfreint cette décision, sachant que les amendes peuvent aller jusqu'à 200 mille dinars, voire même la fermeture du commerce pendant une certaine durée.
M. B.
90 personnes ont consulté pour Covid-19 le premier jour de l'Aïd à l'hôpital de Boufarik
L'hôpital de Boufarik, dans la wilaya de Blida, a enregistré, le premier jour de l'Aïd el-Adha, un important flux de personnes ayant consulté pour Covid-19.
Presqu'une dizaine de cas jugés graves parmi les 90 malades s'étant présentés au service dédié au coronavirus ont été hospitalisés pour traitement surtout qu'ils présentaient des signes aggravants de la maladie. Dans le même sillage, le personnel médical de l'hôpital de Boufarik a eu à faire subir plusieurs test PCR à d'autres patients pour confirmer ou infirmer leur contamination.
Le reste des patients dont les signes sont moins alarmants se sont vu délivrer des ordonnances pour des soins et confinement à domicile.
M. B.


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