Algérie

Un agent immobilier et son complice arrêtés par les gendarmes à Oran



La crise du logement et la flambée des prix du marché de l'immobilier poussent les chercheurs de toit à tenter une solution qui, parfois, pour ne pas dire souvent, les transforme en victimes et les «débarrasse» même de leurs économies.C'est suite à des plaintes déposées par les victimes, à la section de recherche du groupement de la wilaya d'Oran de la Gendarmerie nationale, que les enquêteurs ont, au terme d'investigations, abouti à l'arrestation de deux personnes (dont un agent immobilier). «Plusieurs citoyens résidant au centre-ville d'Oran se sont présentés à la section de recherche de la Gendarmerie nationale pour déposer plainte contre le dénommé H. D.,
46 ans, agent immobilier, pour escroquerie.» Les victimes, au nombre de 9, âgées entre 26 et 48 ans, 3 commerçants, 2 chômeurs, 1 entrepreneur dans le bâtiment, 1 fonctionnaire et des journaliers (chauffeurs), ont été délestées de leur argent. Les enquêteurs de la section de recherche sont parvenus à situer les faits qui remontent à l'année 2006, quand le dénommé H. D. a, selon les gendarmes, «utilisé tous les moyens pour escroquer ses victimes par le biais d'une agence fictive portant le nom de +le bon Voisinage+ (Hosn El-djiouar) domiciliée à Oran».
Le mis en cause avait, selon la gendarmerie, un complice répondant aux initiales de Ch. N., 35 ans, «employé, chargé de la publicité à l'agence, qui attirait les éventuelles victimes ayant déposé les dossiers et remis l'argent». Selon l'enquête, les victimes se rendaient à l'agence fictive pour l'obtention de logements, confiantes dans le pouvoir de H. D. à leur fournir des logements à caractère social et participatifs rapidement en leur faisant croire qu'il était un personnage très influent.
Confiantes, donc, les victimes lui ont remis des sommes d'un montant total de 1 milliard 159 millions de centimes sans aucune contrepartie (reçus de perception). Voyant que les choses tardaient, les victimes l'ont pressé à tenir ses promesses mais en vain. Elles se rendaient souvent à l'agence pour protester mais, à chaque fois,
il réussissait à les éviter, ce qui a obligé certains à demander leur argent à son associé Ch. N., c'est lui qui les à orientés et était présent lors de la remise de l'argent. Ch. a été obligé de leur signer des reconnaissances de dettes pour les calmer en attendant de trouver une issue. Les enquêteurs de la section de recherche de la Gendarmerie nationale d'Oran ont poussé leurs investigations auprès d'agences immobilières et sont parvenus à savoir que le dénommé H. D.
n'a bénéficié d'aucun projet de réalisation de logements à caractère social ou participatif et que l'agence immobilière Hosn El-djiouar n'a été agréée qu'en 2009, c'est-à-dire 3 ans après avoir encaissé l'argent des victimes. Les deux mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d'Oran qui les a placés sous mandat de dépôt.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)