Algérie

« Un acte de patriotisme »



« Un acte de patriotisme »
Les « prêteurs » sont appelés à se rapprocher des 4.300 points habilités pour retirer les formulaires de souscription. Des agences bancaires et postales, des succursales de la Banque d'Algérie et des trésoreries principales, centrales et de wilaya ont été mobilisées pour cette opération. La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) comme la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) considèrent que cet emprunt obligataire devra interpeller tout un chacun. Pour les deux organisations, cette opération constitue une « responsabilité sociétale », voire un « devoir » envers le pays.Pour assurer au mieux son bon déroulement et surtout sa réussite, la CNPA et la Cipa, à l'instar des autres organisations patronales à l'image du Forum des chefs d'entreprise (FCE), ont lancé des campagnes de sensibilisation invitant leurs membres à participer massivement à cette action considérée « importante » à plus d'un titre. Il s'agit, selon le président de la Cipa, Abdelaziz Mehenni, d'un acte « de patriotisme et de nationalisme ».Il considère qu'en participant à cet emprunt obligataire, « nous éviterons à notre pays de recourir à l'endettement extérieur. Il s'agit donc d'une question de dignité, de ?nif ? », a-t-il avancé, ajoutant que le gouvernement a beaucoup donné aux citoyens algériens et c'est à leur tour de faire preuve de gratitude et d'agir en conséquence « pour un avenir meilleur » de l'économie nationale. Il soutiendra qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter sur les obligations dans la mesure où l'Etat les garantit.Le ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, a, pour rappel, expliqué que les obligations sont d'une valeur de 50.000 DA chacune, assorties de deux taux d'intérêt fixés en fonction du délai de remboursement : les obligations de 3 ans avec un taux d'intérêt de 5% et celles de 5 ans avec un taux d'intérêt de 5,75%. A noter également que les intérêts perçus au titre de cet emprunt sont exonérés d'impôts, et les montants dus sont payables à la date anniversaire de la souscription du titre.L'autre garantie à prendre en considération, d'après le président de la CNPA, Naït Abdelaziz, est le fait que le souscripteur peut retirer son argent. Mieux encore, « la banque pourrait même intervenir dans le financement des entreprises », a-t-il indiqué. Il ajoutera que « par cet acte de solidarité, le souscripteur ne peut être que gagnant », ajoutant que « c'est une sorte d'investissement ». Le FCE s'engage lui aussi fortement dans cette action. Son président Ali Haddad a souligné que les chefs d'entreprise devront être présents à ce rendez-vous pour « démontrer qu'ils ne sont pas uniquement intéressés par le profit mais qu'il sont aussi concernés par l'avenir du pays et sa stabilité ». Par ailleurs, l'expert en économie Abderrahmane Mebtoul a indiqué que la condition pour réussir cette opération est de « rétablir la confiance en l'Etat ».




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