Algérie

Un accusé dans l'affaire du double attentat suicide de Bouira avoue son appartenance à un groupe terrorist


Un accusé dans l'affaire du double attentat suicide de Bouira avoue son appartenance à un groupe terrorist
L'accusé Benkhelfa Abderrahim, un des 15 accusés arrêtés dans l'affaire du double attentat suicide qui a ciblé le 20 août 2008 le centre de recherches et d'investigation de Bouira et le transport de travailleurs d'une entreprise canadienne, a reconnu les griefs formulés à son encontre excepté sa participation à l'attentat.
Quatre autres accusés ont nié en bloc les accusations portées contre eux. Vingt trois (23) accusés dont 8 en état de fuite sont poursuivis dans cette affaire.
Selon la version de l'accusé Benkhelfa Abderrahim, son adhésion au groupe terroriste s'est effectuée avec l'aide de l'accusé Belhadj Kamel qu'il avait rencontré dans une mosquée mais ce dernier a nié recruter les jeunes, affirmant qu'il était simple employé à la commune.
Benkhelfa a indiqué être arrivé au groupe terroriste par le biais de Kermane Kamel qui l'avait transporté à bord d'un véhicule de type Renault 4.
Dans ses aveux, l'accusé a cité plusieurs noms de personnes accusées dans cette affaire dont Kamel Mefti et Benchikha Rabah, justifiant son adhésion au groupe par la saisie de sa marchandise par la police au marché de Bachdjarrah.
Il a déclaré s'être rendu aux autorités après avoir passé plus d'un mois avec les groupes terroristes, niant sa participation aux deux attentats suicide de Bouira.
Il a nié également avoir possédé des armes, ajoutant que sa mission consistait à remplir l'eau et ramasser du bois.
De son côté, son père Benkhelfa Djillali (retraité) a nié avoir assuré une médiation auprès de Belhadj Kamel pour le recrutement de son fils Abderrahim.
L'accusé Kermane Mohamed a nié son appartenance au groupe terroriste alors qu'il est le propriétaire des deux véhicules Kangoo utilisés dans les deux attentats, selon les rapports de la police judiciaire et du juge d'instruction.
Les accusés Kamel Mefti et Saii Abdallah ont nié quant à eux, les accusations qui leur sont portées ainsi que toute relation avec Kamel Belhadj.
L'affaire reportée par cinq fois, concerne les crimes de constitution, d'adhésion, de soutien et de financement de groupe terroriste dans le but de semer la peur et l'insécurité parmi les habitants.
Les 10 autres accusés devaient être interrogés par le juge Omar Benkherchi lors de l'audience dans l'après midi.
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