Bonne nouvelle pour les contrôleurs aériens. Après une série de négociations marathoniennes, le syndicat autonome des aiguilleurs du ciel espère conclure un accord-cadre dès le début de la semaine prochaine.
«Nous avons tenu plusieurs réunions avec l'employeur et débattu de différentes revendications», dira Djamel Aït Abdelmalek, secrétaire général du Syndicat national du personnel de la circulation aérienne (SNPCA), qui reste «confiant» quant à «l'aboutissement des discussions» reprises depuis la tenue des élections législatives du 10 mai dernier. «Nous sommes en phase finale.
Si tout va bien, l'accord-cadre sera signé en début de semaine prochaine», a-t-il indiqué. M. Aït Abdelmalek dira que les négociations ont porté sur plusieurs aspects dont «l'aspect social et technique». En plus de la hausse des salaires, le syndicat revendique de meilleures conditions de travail, ce qui permet aux aiguilleurs du ciel d'assurer une sécurité aérienne sur l'ensemble du territoire national. «Jusque à ce jour, les discussions vont dans le bon sens. Nous sommes confiants de pouvoir satisfaire tous les revendications exprimées par les travailleurs de ce secteur», dira-t-il.
«Mais on attend à ce que ces discussions se matérialisent par un accord écrit», a-t-il ajouté. Le syndicat des contrôleurs aériens a exprimé «le malaise profond» que vit ce personnel ces dernières années. L'une des revendications qui fait l'objet de négociations à trait à l'instauration d'une licence conformément à la réglementation de la navigation aérienne. «Le sentiment d'injustice chez les contrôleurs aériens s'est amplifié après la volonté unilatérale d'instaurer une licence sans aucune protection socioprofessionnelle et remettra en question les acquis de 1993», a souligné le syndicat, qui a déploré «la préparation d'un document vidé de son sens et qui va à contre-sens de ce qui se fait dans les autres pays».
Le syndicat a évoqué «les multiples contraintes techniques». «La tension est montée par le coefficient de sécurité de la navigation aérienne grandement en déclin ces dernières années, ceci est vérifiable par la multitude de pannes des moyens de radio télécommunications et notamment du radar,
mis en exploitation sans aucune procédure à ce jour, malgré les assurances données», a déploré le syndicat qui a dénoncé également «les retards inacceptables dans la mise en 'uvre des projets de développement et de modernisation engagés et financés par l'Etat depuis plusieurs années qui n'ont fait qu'aggraver la situation la rendant presque ingérable». Les discussions ont également porté sur les conditions d'hébergement des contrôleurs aériens dans les différentes wilayas.
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Posté Le : 12/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.letempsdz.com