Après l'important débat sur le réchauffement climatique, Andrew Henderson
n'a pas échappé aux questions des journalistes sur d'autres sujets. L'affaire
Khalifa en a été la première. «Le Home Office a demandé un peu de temps pour
considérer le dossier parce que c'est un dossier assez compliqué et assez
sensible», a-t-il répondu d'emblée à propos du report de la date à laquelle la
justice britannique devra trancher l'extradition ou non de Rafik Khalifa vers
Alger. Tout en confirmant l'arrivée aujourd'hui à Alger du ministre britannique
de la Défense, l'ambassadeur a indiqué au sujet de cette visite que «le
ministre de la Défense est venu signer un accord de défense avec son homologue
algérien.» Accord qu'il dit avoir été «négocié depuis longtemps» et devant être
conclu aujourd'hui pour, dit-il, «avoir un parapluie pour les activités
bilatérales entre les deux pays comme le training, la formation et les échanges
entre les militaires.» Une manière de dire que l'accord en question donnera une
assise politique et technique claire aux échanges relevant du domaine de la
défense des deux pays. La lutte antiterroriste et l'échange de renseignements
en font certainement grandement partie. A propos d'un éventuel contrat
d'armement entre les deux pays, l'ambassadeur répondra «nous avons des
équipements à vendre, peut-être que notre ministre en discutera avec son
homologue algérien.» Andrew Henderson soulignera qu'il y a effectivement entre
les deux pays «de grands projets de vente de frégates et d'hélicoptères» non
sans lancer «bien sûr, nous sommes intéressés.»
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Posté Le : 26/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : G O
Source : www.lequotidien-oran.com