Algérie

Un accord algéro-malien pour renforcer la lutte antiterroriste et la sécurité des frontières



Le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia a minimisé la rumeur selon laquelle de armes circuleraient e grand nombre au niveau des frontières du fait de la crise libyenne, déclarant que cela était « un peu exagéré ».Ould Kablia a considéré dans une déclaration à la presse, en marge des travaux de comité bilatéral frontalier algéro-malien, avant-hier que la circulation d'armes en grands nombre en provenance de Libye était « une rumeur », insistant sur le fait que « sos frontières sont sécurisées et il existe très peu de chances que des armes de cette nature puissent être introduites dans notre pays ». Il a également rappelé la volonté de l'Algérie de « ne pas interférer » dans la crise libyenne, déclarant que « nous n'interférons pas dans cette crise et nous ne souhaitons que le bonheur pour le peuple libyen ». Ould Kablia avait avant cela assuré lors des travaux du comité bilatéral, algéro-libyen que le redéploiement du phénomène du terrorisme vers la sous-région sahélo-saharienne, et du crime transnational organisé, appelle les gouvernements des deux pays à jour un « rôle primordial » pour garantir la stabilité dans la région du Sahel. Il a appelé à plus de vigilance et de coopération entre l'Algérie et le Mali pour dépasser les difficultés politiques et la situation d'instabilité ?tragique? que connaît la Libye, les difficultés politiques et la situation d'instabilité ?tragique? que connaît la Libye, « plus particulièrement avec la prolifération inquiétante d'armes de toutes sortes ». Il a dans ce contexte souligné les efforts consentis par l'Algérie, avec la création du Comité d'Etat-major opérationnel conjoint, à Tamanrasset « commence à donner ses fruits ». Ould Kablia a par ailleurs indiqué les volets de coopération, dans les domaine du commerce,de agricole et de la culture. La 11ème session du comité « permettra d'étendre le champ de la coopération à d'autres domaines à l'instar de la protection de l'environnement et la biodiversité, les travaux publics, la santé, la poste et les technologies de l'information, en plus du secteur du logement et de l'habitat »a-t-il dit. Ould Kablia a également énuméré les neuf projets de développements qui seront lancés à Gao, Kidal et Tombouctou au Mali, ainsi que le projet de la ligne du réseau de fibres optiques que l'Algérie souhaite réaliser à la frontière entre les deux pays. Le ministre malien de l'Administration territoriale et des Collectivités locales, Kafougouna Koné a, de son coté, appelé à bien réfléchir à des propositions et recommandations qui répondraient aux préoccupations des habitants des régions frontalières des deux pays. Insistant sur le fait « qu'il est temps d'instaurer un dialogue permanent, une compréhension mutuelle et un engagement constant afin de réaliser nos défis communs ».


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