Algérie

Un accord a été signé avec la Banque d?Algérie



Les Américains à la rescousse du marché des capitaux La visite de deux jours qu?a effectuée en Algérie le sous-secrétaire adjoint du département du Trésor des Etats-Unis, W. Larry McDonald, s?est conclue avec la signature d?un accord d?assistance au profit de la Banque d?Algérie (BA). L?accord qui a été signé hier entre le responsable américain et le gouverneur de la Banque d?Algérie, Mohamed Laksaci, est en fait un programme d?assistance pour l?amélioration de la supervision bancaire ainsi que la gouvernance des banques. A Alger depuis la mi-décembre, Robert Demler, conseiller résident du département du Trésor américain à la BA, a identifié avec ses homologues de la Banque centrale cinq axes de travail pour l?année en cours. Il s?agit en premier de guider la BA vers les dispositions de Bâle II. Tout en reconnaissant que les normes de Bâle II ne sont pas toutes applicables à tous les pays, Robert Demler a souligné néanmoins qu?il s?agissait des « normes de perfection vers lesquelles nous essayerons de tendre ». Pour s?imprégner de ces normes, des experts américains feront le voyage à Alger afin de dispenser des conseils et formations. La formation est le second volet de coopération qui permettra aux cadres algériens de se perfectionner, notamment sur les normes de la comptabilité financière. Il s?agit, entre autres objectif recherché, de participer à la préparation des cadres algériens à l?adoption des normes de Bâle II. Outre l?amélioration des capacités analytiques sur les sites d?inspection et en documentaires, le programme d?assistance américain s?intéressera aux modalités d?amélioration de la communication entre les banquiers et le régulateur. Par ailleurs, les Américains apporteront leur concours pour améliorer le rendement du marché des capitaux, particulièrement en ce qui concerne les crédits hypothécaires. James French est le conseiller qui se charge de ce volet, il tiendra son premier séminaire en mars prochain sur la gestion des dettes et des risques. Pour ce responsable, la dynamisation du marché des capitaux passe par le développement du marché de la dette de l?Etat. « C?est une 1re étape », soutient-il avant de passer au « développement du marché hypothécaire ». Tout en estimant « positive » la récente introduction d?obligation assimilable du trésor (OAT) par le Trésor public, James French a souligné que « le marché des capitaux algérien est encore à son début ». Pour ce conseiller, le marché a besoin de multiplier le nombre de titres négociables en quantité, en genre ainsi qu?en maturité. « Ce n?est qu?après le développement des valeurs d?Etat qu?il est possible d?ajouter des titres référentiels qui permettent aux banques d?innover », a précisé James French. Parmi ces titres référentiels, ceux hypothécaires.


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