Algérie

Un accidenté de travail en désarroi



La décision portant fin de fonctions qui a été signifiée le 14 juin dernier par la Sarl Ibrahim et Fils Ifri à son employé Nassim Hamadache, électromécanicien, revenant d'une année de congé de maladie, n'a pas été appréciée par ce dernier. « Mon accident de travail contracté en septembre 2006 m'a contraint à un premier congé de maladie d'une année puis à un second de la même durée après avoir rechuté suite à un faux geste 10 jours après avoir réintégré mon poste de travail en juin 2008 », affirmera-t-il. Atteint au dos avec une incapacité permanente partielle (IPP) évaluée par son médecin traitant à 40 %, notre interlocuteur ne sait plus à quel saint se vouer eu égard à sa situation qu'il affirme des plus précaires. Pour M. Boughba, DG de l'entreprise, « le contrat à durée déterminée et son avenant ont tout simplement expiré. Il a été, par conséquent, mis fin à ses fonctions dans le cadre de la loi ». Notre interlocuteur en convient, certes, mais « si je n'avais pas contracté cet handicap chez eux je n'aurais rien dit. Qui m'acceptera maintenant dans cet état ' », se plaint ce célibataire de 33 ans.


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