Moyens - Pour mieux comprendre la situation dans laquelle se trouve aujourd'hui cette commune, il est nécessaire de revisiter le passé.
«Au cours de mon premier mandat 1997-2002 (sous les couleurs du FFS, ndlr), et à mon départ, malgré le manque de moyens financiers en raison de la conjoncture qui était des plus difficiles, l'administration fonctionnait à merveille.
A mon arrivée, 10 ans après à la tête de l'APC, j'ai trouvé la situation complètement bloquée. L'année 2012 en particulier, a été «une année blanche», déplore le maire.
Près de 130 projets affectés à différents secteurs et dans différents chapitres (PCD, le FCCL et évidemment le budget communal) d'une valeur de près de 40 milliards de centimes n'ont pas été réalisés.
La raison ' Bien que ces projets aient été valisés et retenus par l'équipe sortante, l'administration ne les a pas réalisés à cause d'un absurde dysfonctionnement entre le contrôle financier et l'administration. Ils se contentent de se rejeter la balle. Des dossiers sont envoyés au contrôleur financier qui les rejette pour manque de pièces. Il fallait débloquer la situation pour entamer nos projets de la nouvelle année. Les projets de l'année dernière ajoutés à ceux de cette année sont actuellement pris en charge, mais l'administration ne fonctionne toujours pas.
L'information laisse à désirer. «Vous savez à l'APC il y a un nouvel organe. Auparavant, il y avait deux organes, l'Assemblée et l'Exécutif. Avec la nouvelle législation, il y en a trois : l'Assemblée, l'Exécutif et l'Administration, c'est-à-dire le secrétaire général. Nous avons un personnel pas très compétent. Il est incapable d'accorder ses violons avec le contrôleur financier.
Celui-ci brandit les lois de la République et c'est à notre administration de les appliquer», nous apprend le P/APC qui, pour expliquer les raisons de cet imbroglio qui bloque le développement de sa municipalité, ajoute : «Ils sont incapables de s'entendre là-dessus. Lorsque j'ai confronté le secrétaire général et le contrôleur financier, ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord. Même en associant l'administration de la daïra, ils n'arrivent pas à trouver des solutions. Ce problème n'est pas propre à la commune, monsieur le wali a dit lui-même que la wilaya n'a réalisé que 26 % de son budget. C'est 74 % qui ne sont pas réalisés. La situation est similaire à la nôtre», ajoute-t-il.
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Posté Le : 14/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D I
Source : www.infosoir.com