Un 7008 en préparation

L'horizon se dégage pour le lion, sorti du marasme du début des années 2010. Ayant repris du poil de la bête, il envisage plus sereinement le lancement d'un très grand SUV, capable de se frotter aux BMW X5 et Mercedes GLE en termes de gabarit. S'agissant du standing, il misera sur l'électrification pour rivaliser avec les 6-cylindres allemands.Au sein du groupe PSA, on plafonne pour le moment à 4,64 m de long au registre des SUV, via le Peugeot 5008. Mais l'arrivée prochaine de la grande berline DS9 (4,93 m), sur la même plate-forme, va relancer le projet d'un très grand SUV badgé au lion. S'allongeant sur environ 5 m, il partagera son soubassement avec son futur cousin DS9 Crossback, sans oublier une variante siglée Opel, à destination du marché russe. Qui plus est, l'arrivée du groupe Fiat-Chrysler dans le giron français permettra la multiplication des synergies, notamment avec Jeep. Il n'est d'ailleurs pas exclu que la plate-forme de ce Peugeot 7008 serve, à l'avenir, à un futur Grand Cherokee, ou à un modèle Alfa Romeo.
Autre facteur de développement d'un tel mastodonte chez Peugeot : l'ambition de revenir sur le marché nord-américain dès 2022.
Tout d'abord par le biais de flottes d'auto-partage, où la future berline 308 sedan sera en première ligne. Puis, par la suite, en développant son réseau commercial? en partie grâce à Chrysler, RAM et bien évidemment Jeep. Avec son futur 7008, la marque sochalienne peut envisager concurrencer des véhicules de type Chevrolet Blazer, Ford Edge, Hyundai Palisade ou encore Toyota Highlander, plus généralistes que les premium allemands. Le Volkswagen Touareg serait aussi dans le viseur.
Mais faute de motorisation V6, et encore moins V8, le Peugeot 7008 s'appuiera sur des 4-cylindres électrifiés. L'hybridation rechargeable chez PSA permettra d'obtenir, dès 2020, 360 ch sur la berline 508 hautes performances. Dès lors, gageons que les 400 à 450 ch seront largement atteints en 2023, au moment du lancement de ce grand SUV. Il se murmure également qu'une motorisation 100% électrique serait envisagée, en tenant compte de l'évolution de l'actuel soubassement EMP2.