Algérie

Ultimes soubresauts de la «sarkozie»



Ultimes soubresauts de la «sarkozie»
Décidément! Tout en faisant ses cartons pour quitter l'Elysée, l'administration Sarkozy s'est encore distinguée, hier, par l'ambiguïté de ses positions concernant l'Algérie. Une ambiguïté prise pour signal par des médias publics français qui ont repris hier, les hostilités contre notre pays. Les Etats-Unis, la Russie, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne et l'Union Européenne ont félicité l'Algérie et les Algériens pour la régularité avec laquelle se sont déroulées les élections dans notre pays le 10 mai dernier. Le ministère des Affaires étrangères français se démarque de la communauté internationale et dit «attendre les conclusions de la mission d'observation de l'Union Européenne» non sans ajouter que ces élections se sont déroulées «sans incident majeur». Difficile de trouver meilleur langage emberlificoté. La «sarkozie» attendrait, pour se prononcer, les conclusions de la mission européenne alors que l'institution (l'Union Européenne), qui a dépêché cette mission a salué, samedi dernier, le déroulement «pacifique et ordonné» des législatives algériennes de 2012. De pacifique pour l'UE on passe à «sans incident majeur» au pays de la sarkozie. Quant au terme «ordonné» que le Quai d'Orsay fait semblant de n'avoir pas vu, celui-ci ne veut rien dire d'autre, en bon français, que régulier. En réalité, nous sommes en présence d'un signal donné aux relais. A ces officines (c'est Sarkozy lui-même et son Premier ministre français Fillon qui qualifient ainsi les médias français) que sont l'Agence, officielle, France Presse et la télévision d'Etat «France 24» qui se sont remis dès hier à répandre l'intox contre notre pays. L'agence balance une dépêche sur une conversation téléphonique qu'elle aurait eue avec un responsable d'un parti islamiste «radical» algérien mécontent des résultats du scrutin et qui «menace» de faire «une révolution». Il n'en fallait pas plus pour que la dépêche soit reprise en boucle sur France 24 (télé faite pour «arroser» généreusement le Maghreb et les pays arabes) et appuyée, il faut le dire, par un «reportage» en continu de ses correspondants et envoyés spéciaux en Algérie avec un commentaire en off de la même veine. Cela n'a pas suffi puisque peu après, c'est un débat que cette chaîne a organisé autour de la question «Pourquoi le printemps arabe ne prend-il pas en Algérie'». Sur le ton du regret. D'autres supports français sont venus en renfort au fur et à mesure que le «signal» leur parvenait. Qu'on ne vienne surtout pas nous chanter le refrain de la liberté de la presse! Les médias de Sarkozy feraient mieux de ne pas nous inviter sur ce terrain-là. Il y a belle lurette que leur «journalisme» n'a plus de secret pour nous. Par contre, nous pouvons avancer avec certitude que ces médias-officines ne maîtrisent pas du tout le dossier «Algérie». Mais alors pas du tout! Ils ne connaissent que quelques-unes de nos spécificités tandis que l'Algérie et les Algériens avancent à grands pas. Si la dernière spécificité, celle de la hausse du taux de participation aux élections, les a surpris, il en reste d'autres qu'ils n'ont pas encore saisies. Comme la prise de conscience par les Algériens de la couverture tendancieuse de l'actualité par les chaînes publiques françaises. Cette prise de conscience est telle que le «matraquage» asséné pour la Libye et qui se poursuit en Syrie, n'a aucune chance de «prendre» en Algérie. On résume cela en un seul mot chez nous: «Fakou!». Ceci dit et face à cette campagne anti-algérienne qui reprend en France, nous nous ferons un devoir de nous intéresser à toutes les «affaires» puantes où pataugent certains milieux de la «sarkozie». Juste pour aiguiser le regard comparatif de l'opinion publique algérienne. Il reste à espérer que l'entrée en fonction du président François Hollande puisse changer la donne et mettre fin aux médias-officines en France!




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