Algérie

Ultimes réglages pour ...Ouaga !



De retour au pays, vendredi, les Verts ont lancé immédiatement la préparation de leur dernier match des qualifications pour la CAN-2021 contre le Botswana, demain soir à Blida.Un rendez-vous de pure formalité sur le plan comptable, mais qui a ses vérités et ses effets. Le groupe Algérie qui s'est fixé de terminer cette phase sans défaite sont en passe de conclure cet objectif tout ce qu'il y a de symbolique. Mais, pour Belmadi et ses assistants, le plus dur est toujours à venir. Et l'avenir c'est ce mois de juin et l'entame des qualifications pour Qatar-2022. Un déplacement à Ouagadougou plein d'incertitudes pour les coéquipiers de Mahrez plus que jamais ciblés par l'adversité et...les critiques. Si bien que les dernières prestations de Slimani et compagnie respectivement face au Zimbabwe (à Alger puis Harare) et la Zambie (à Lusaka), ont laissé transparaître quelques imperfections qui ont agacé Belmadi au premier chef. C'est vrai que l'incidence des effets néfastes des conditions du jeu dans ces deux pays a influé sur le rendement des Verts. C'est vrai aussi que l'arbitrage n'était pas à la hauteur durant ces deux rencontres précitées, ce qui n'est en définitive pas tout à fait nouveau. Mais, sans le dire, Belmadi reconnaît les faiblesses de son team. A la fin du match de Lusaka, faisant remarquer la volonté de ses joueurs à batailler dans pareilles conditions et devant un arbitrage calamiteux, Belmadi a mis en avant les «erreurs» commises par son groupe. Il n'a pas donné de noms, encore moins de secteurs où évoluent ces auteurs de fautes qui se sont avérées fatales à l'équipe nationale. Nombre d'observateurs ont cité les errements de la composante du bloc défensif, M'Bolhi en particulier.
Auteur de quelques sauvetages lors de cette confrontation face aux Chipolopolos, le portier d'El-Ittifak Saoudi a semblé manquer d'assurance. Les buts encaissés au Zimbabwe et la troisième banderille concédée jeudi soir au National Heroes Stadium de Lusaka ont mis en évidence un manque de réaction de la part du plus capé des gardiens de la sélection, il est mal couvert par ses arrières. Benlamri, courage et abattage mis à part, arrivait difficilement à rivaliser dans les duels avec Patson Daka alors que Tahrat a navigué à vue, oubliant souvent de se mettre en position de couverture lorsque Benlamri s'en va au charbon. Pour les latéraux, Benayada et Abdelaoui, la présence sur les flancs n'était pas une grande réussite. Si le néo-sociétaire de l'ES Sahel, qui jouait son quatrième match officiel depuis mars 2020 (le dernier a été livré quand il était au CSC) a bloqué son vis-à-vis et a eu du mal à aider offensivement son équipe comme il l'a toujours fait en club, Abdelaoui a joué la peur au ventre. Le défenseur du FC Sion a fait tout le contraire de ce que Belmadi lui avait demandé. Son maintien sur le terrain obéissait plus à l'absence d'une vraie doublure à gauche de la défense.
Le milieu attend sa «révolution»
L'autre chantier qui rend malade le sélectionneur national a trait à la solidification du secteur médian de l'équipe. Hormis Ismaël Bennacer, de retour de blessure et préservé contre la Zambie, qui a mis tout le monde d'accord sur le fait qu'il est l'incontournable courroie de l'entrejeu des Algériens, les autres postes sont à pourvoir. D'autant plus que Guedioura, outre son âge avancé, connaît une réelle baisse de régime depuis son retour de blessure, Belmadi a essayé du beau monde sans vraiment se satisfaire de leur rendement. Les Belkebla, Abeid, Boulaya et autre Zerkane, ainsi que le néo-capé Zerrouki ont du travail à accomplir pour pouvoir convaincre le driver des Verts. Ce dernier a, certes, des solutions intermédiaires avec les Feghouli, Ghezzal et probablement Mahrez, mais ces éléments sont plus versés dans l'animation que dans la récupération. Face aux Zambiens, la bataille du milieu a été préjudiciable aux hommes de Belmadi tant dans la récupération que dans l'animation. La sortie de Ghezzal aura été, à elle seule, un tournant dans ces débats où les joueurs de Srédojevic ont mis beaucoup d'impact physique sous l'?il protecteur de l'arbitre comorien. Avec un milieu plus compact et plus créatif, l'EN algérienne avait toutes les chances de remporter son duel face aux Zambiens, tellement les hommes de l'attaque ont exploité pratiquement à 70% les opportunités qu'ils se sont offertes. Le come-back de Bennacer, Mandi, Feghouli et Mahrez demain soir apportera certainement ce «plus» recherché par Belmadi. Néanmoins, les appréhensions du coach des Verts ne seront évacuées que le jour où il pourra s'assurer des renforts de qualité et immédiatement prêts à l'emploi. D'ici juin, cela risque d'être un peu juste et Belmadi devra, faute de temps, trouver des solutions de replâtrage qui, à termes et face aux ténors du football mondial, s'avéreront probablement insuffisantes.
M. B.
Botswana
Le long périple des Zèbres
Les Zèbres du Botswana, adversaires des Verts lundi soir à Blida, ont quitté Francistown, où ils avaient accueilli le Zimbabwe jeudi en match de la 5e journée des qualifications de la CAN du Cameroun, pour rallier l'Algérie. Les poulains de l'Algérien Adel Amrouche ont effectué le voyage en plusieurs escales. A savoir Francistown-Addis Abeba-Paris-Alger pour une durée de plus de 20 heures.
Amrouche sur la sellette
La défaite contre le Zimbabwe, jeudi à Francistown, a mis fin au rêve du Botswana de prendre part à la prochaine phase finale de la CAF. Un objectif pour lequel l'entraîneur algérien a été chargé par la fédération botswanaise lorsqu'il a signé en août 2019. Les Zèbres n'ont obtenu que quatre points en cinq sorties. A savoir une victoire (face à la Zambie) et un nul (Zimbabwe à Harare) contre trois défaites (Zambie, Algérie et Zimbabwe). C'est donc un objectif non atteint pour le technicien algérien dont le contrat court jusqu'en 2022. Pour les médias botswanais, le changement est inévitable à la barre technique de la sélection qui tablait sur ces qualifications pour relancer le football dans le pays. Amrouche se laissera-t-il faire et acceptera de quitter son poste avant la fin de son bail '
M. B.
Il a reçu son badge Fifa en 2015
Le Burkinabé Ouattara au sifflet
La Confédération africaine de football (CAF) a désigné un trio arbitral burkinabé, conduit par Jean Ouattara, pour diriger la rencontre Algérie-Botswana, prévue lundi 29 mars au stade Mustapha-Tchaker de Blida (20h00), pour le compte de la 6e et dernière journée (Gr. H) des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2021, reportée à 2022. Jean Ouattara sera assisté de ses compatriotes Seydou Tiama et Habib Judicaël, alors que le quatrième arbitre est Vincent Kabore, souligne la CAF. Né en 1985 (36 ans), Jean Ouattara est arbitre Fifa depuis 2015. Le site worldreferee.com a recensé 6 matchs internationaux pour cet arbitre dont un certain Ashanti Gold-MO Béjaïa à Obuasi, en février 2014, lors du tour préliminaire de la LDC (1-0)


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)