Algérie

Ultime rendez-vous



Ultime rendez-vous
Après quinze rendez-vous, quasi annuels, le patronat a toujours répondu présent dans l'espoir que le gouvernement du moment comprenne le nécessaire et indispensable apport de l'entreprise algérienne à l'effort du développement économique national. Mais d'année en année et de tripartite en tripartite, les promesses des Chefs du gouvernement ou Premiers ministres n'ont été, jusqu'à présent, que des leurres pour la galerie et le paraître. à croire que le marché informel qui prospère comme jamais, détenu par des lobbies qui se sont partagé le marché de l'import, est devenu plus fort que l'état lui-même. Sinon, comment expliquer les hésitations des pouvoirs publics à instaurer un climat de confiance avec ces créateurs d'emplois et de richesses, d'autant que l'état, les statistiques le prouvent, est à la limite de ses capacités dans ce domaine et qu'il a d'autres missions souveraines et stratégiques comme le financement de l'investissement social dans les secteurs de l'éducation, la santé ou la recherche.Ce qui est désolant, c'est qu'entre le discours officiel tenu aussi bien en interne qu'en externe et la réalité sur le terrain que vivent les chefs d'entreprise, il y a de quoi s'interroger sur la sincérité de l'Exécutif à vouloir construire une économie nationale intégrée. Il est vrai qu'il y a encore des nostalgiques de l'économie socialiste, mais ils ne représentent qu'eux-mêmes.
Ce 15e round semblait pourtant bien parti en consacrant exclusivement l'ordre du jour à la relance économique, le social ayant sa tripartite jusqu'à cette sortie en bout de course de la question du leadership. Est-ce réellement le cas ou une autre façon de saborder un ultime rendez-vous crucial pour sortir de la malédiction du "tout-hydrocarbures" qui fait de l'Algérien un assisté pendant que certains se sucrent sur son dos '
Cet incident infantile de dernière minute, s'il n'a pas été instrumentalisé, c'est l'Exécutif qui aurait été le grand gagnant de cette rencontre. Aujourd'hui, c'est lui qui a besoin de l'entreprise plus que cette dernière, qui ne finit pas de galérer depuis des années. Qu'il s'agisse de l'entreprise de statut privé ou public. Ces dernières, aujourd'hui livrées à elles-mêmes pour les premières et diabolisées pour les secondes, seront-elles enfin reconnues dans leur rôle moteur dans l'investissement et le développement économique et social '
O .A
abrousliberte@gmail.com
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