Algérie

Ultimatum pour des quartiers mieux éclairés



Les deux entreprises, chargées par les services de la commune d'Oran de l'entretien et de la gestion de l'éclairage public, ont un ultimatum d'une semaine pour prendre en charge les points lumineux défectueux, dont le nombre avoisine 2.500 sur un total de 26.000, a-t-on appris, hier, auprès de l'APC d'Oran.

Le constat a été fait en fin de semaine dernière, lors d'une réunion d'évaluation présidée par le secrétaire général de la commune d'Oran, M. Fekha Benaoumer, en présence des 12 directeurs de secteur de la ville et des représentants des deux entreprises chargées de l'éclairage public à Oran pour le compte de la commune, à savoir, l'entreprise publique EPCE et l'entreprise privé SARL El-Feth, dont les services ne sont, pour rappel, sollicités que depuis ce mois de septembre 2008. « 2.500 points lumineux défectueux sur un total de 26.000, représente une proportion de près 10 %. Un taux jugé trop élevé pour être toléré dans une ville de l'envergure d'Oran », estiment des responsables communaux. Parmi les secteurs urbains les plus touchés, il y a le secteur urbain Bouâmama, qui compte, à lui seul, pas moins de 785 points lumineux défectueux, soit plus que le tiers de l'ensemble des poteaux hors service. Le secteur urbain El-Emir, qui englobe une bonne partie du centre-ville, a également sa part de points lumineux défectueux, dont le nombre avoisine les 300, appelés à être pris en charge dans les plus brefs délais par les deux entreprises susmentionnées. Interrogé sur la question, le délégué à la Division de la voirie et de la circulation (DVC) de la commune d'Oran, M. Aït Mrar, s'est dit tout à fait conscient des efforts devant être entrepris pour assurer à une ville comme Oran l'éclairage qui lui sied. « Certes, il y a des efforts à faire, notamment en matière de financement, pour assurer un éclairage de qualité, mais il ne faut pas non plus tomber dans l'alarmisme. Il faut rendre hommage à l'EPCE, qui est une entreprise publique qui a fait preuve de beaucoup de créativité en dépit du manque des finances. La norme, c'est que chaque point lumineux nécessite 5.000 dinars par an pour être convenablement entretenu. Un calcul simple nous renvoie une facture de 15 milliards de centimes par an pour l'entretien des 30.000 points lumineux d'Oran. Une facture trop salée pour une commune dont la balance entre les dépenses et les recettes reste négative, a expliqué M. Aït Mrar. Le délégué de la DVC reste, néanmoins, optimiste car, estime-t-il, Oran devra largement bénéficier de la tenue en 2010 du forum mondial du GNL et briller de tous ses feux.




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