Algérie

Ultimatum jusqu'à janvier 2016



Ultimatum jusqu'à janvier 2016
La version finale du nouveau cahier des charges régissant l'activité de concessionnaire automobile est déjà prête.Les nombreux concessionnaires automobiles commercialisant aussi bien les véhicules légers que les poids lourds ont jusqu'à début janvier 2016 pour se conformer à cette nouvelle réglementation. Selon le site internet spécialisé dans le domaine de l'automobile, auto-utilitaire.com, les concessionnaires automobiles doivent s'adapter à de nouvelles règles, comme celle d'importer des véhicules de tourisme dotés de 4 airbags, de l'ABS, de l'ESC, du limiteur de vitesse et du dispositif de surveillance de la pression des pneus.Pour les véhicules destinés au transport des marchandises égales ou supérieures à 3500 kg, les distributeurs seront dans l'obligation de les doter de plusieurs équipements, comme l'ABS, l'ESC, le Système de freins à disques avant et arrière, le Système de freins à tambours à l'arrière pour les camions à benne destinés aux chantiers ou encore le Ralentisseur (hydraulique ou sur soupapes d'échappement) pour les véhicules dont le PTAC est supérieur ou égal à 19 tonnes. Pour les véhicule utilitaires légers de moins de 3500 kg, les importateurs seront obligés de les doter de 2 airbags frontaux (conducteur et passager) et de cloison de séparation normalisée entre l'habitacle et la zone de chargement pour les camionnettes de type fourgon.Le législateur ne précise pas si ces véhicules doivent être dotés d'ABS ou d'ESC ou encore de régulateur de vitesse, alors que ces véhicules utilitaires légers sont la source de nombreux accidents sur nos routes et que certains jeunes du dispositif Ansej et Cnac, qui ont acquis ces «cercueils ambulants», font fi des règles élémentaires de la conduite automobile et du code de la route. Autres mesures pour les camions et tracteurs routiers : ils doivent être dotés de dispositifs avant et arrière de protection anti-encastrement pour les camions et les tracteurs routiers de protection latérale, de chrono-tachygraphe et de dispositif de surveillance de la pression des pneus.Dans un autre registre, il est fait état aux concessionnaires automobiles d'importer directement auprès du constructeur ou de disposer d'infrastructures appropriées.Le concessionnaire n'aura donc plus le droit d'utiliser des sociétés écran basées en Europe ou dans les pays du Golfe afin d'importer des véhicules, comme cela est le cas pour certains distributeurs multimarques et même de prestigieuses marques installées en Algérie. Exclusivité sur une marque supprimée, ces pseudo concessionnaires automobiles ont profité de cette «brèche» pour importer des véhicules achetés chez des garagistes et les écouler sans assurer ni le SAV, encore moins la disponibilité de la pièce de rechange. «Le concessionnaire doit impérativement importer de chez le constructeur et ne plus procéder à l'importation via d'autres sociétés, quelle que soit leur nature», est-il indiqué sur le nouveau cahier des charges.Ce nouveau cahier des charges, poursuit le journaliste, oblige les concessionnaires automobiles (véhicule particulier, camionnette, camion, autobus et autocar) doivent disposer d'infrastructures appropriées, à savoir au minimum : une enceinte d'exposition de 500 m², un atelier SAV de 1000 m², un magasin de pièces de rechange de 200 m² et un parc de stockage de 3800 m². «Par ailleurs, et pour chaque marque supplémentaire demandée, le concessionnaire doit disposer, au minimum, d'une enceinte d'exposition d'une superficie de 300 m² et d'un magasin de pièces de rechange de 200 m²», est-il encore précisé.Le concessionnaire est tenu de développer son réseau de distribution à travers le territoire national avec au minimum un service par région (Est, Ouest, Sud, Nord), dans un délai n'excédant pas douze (12) mois après l'octroi de l'agrément définitif. Pour ce qui est des agents distributeurs, la loi indique des superficies minimales comme suit : 200 m² pour un enceinte d'exposition, 500 m² pour l'atelier SAV, 100 m² pour le magasin de pièces de rechange et un parc de stockage de 1000 m². En ce qui concerne les délais de livraison du véhicule, cette dernière ne peut dépasser une durée de quarante-cinq (45) jours. En cas de paiement de la totalité du montant du véhicule neuf, le concessionnaire est tenu de livrer le véhicule neuf dans les sept (07) jours qui suivent. Toutefois, cette période peut être prorogée d'un commun accord des deux parties sur la base d'un écrit.Les pouvoirs publics veulent, à travers cette nouvelle réglementation, limiter le nombre d'intervenants sur le marché de l'importation des véhicules neufs en Algérie, comme ils veulent donner la priorité absolue à une renaissance de l'industrie automobile algérienne, d'autant plus que le constructeur automobile Renault a donné le tempo et que Mercedes Benz, le géant mondial des poids lourds, a ouvert ses unités de montage à Rouiba et Tiaret. L'Etat aura-t-il la main assez lourde pour venir à bout des puissants lobbies de l'automobile qui, à coup sûr, vont tenter de bloquer, sinon retarder l'application de cette nouvelle réglementation ' L'avenir nous le dira.




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