Seuls 108 membres du club ont voté contre lui, sur environ 6.000 présents dans la salle. « J'ai commis une lourde faute, c'est indiscutable », a-t-il dit avant son élection, dans une intervention pleine d'émotion. « Je respecte chaque personne qui, ce soir, ne votera pas pour moi à cause de cette faute (...) mais j'ai tout fait pour réparer ma faute. J'ai payé ma dette aux impôts jusqu'au dernier cent. Et maintenant je suis là. Je vous demande une seconde chance et je vous promets que je ferai tout pour combler vos attentes », a-t-il lancé, acclamé par une salle debout. La fonction de « président », au Bayern, implique une activité de coordination et de surveillance. La gestion au quotidien de ce géant du foot devenu une entreprise florissante restera l'apanage de Karl-Heinz Rummenigge, qui occupe le poste de « président du directoire », l'organe exécutif du club. Mais les deux hommes, qui s'apprécient et se respectent, ont l'intention de reformer un duo qui a permis au club de connaître ses plus belles années. Condamné à la prison ferme en 2014, il avait démissionné de la présidence du club et finalement purgé 21 mois derrière les barreaux, dont environ la moitié sous un régime de semi-liberté, qui lui permettait de ne passer que ses nuits en prison.
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Posté Le : 26/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com