Algérie

UGCCA : «Les prix vont baisser à partir du mois d'avril»



Tandis que sur le marché, ce produit de première nécessité était cédé hier au marché de Belcourt, l'un des quartiers populaires d'Alger, à  90 DA le kilogramme. M. Boulenouar, porte-parole de l'UGCCA, avance que ce prix est la moyenne dans la mesure où dans certains quartiers celui-ci a atteint 100 DA. D'après ses dires, la hausse des prix est expliquée essentiellement par le manque du produit, écartant par là la spéculation. «On ne peut pas spéculer sur un produit qui existe abondamment sur le marché», argumente-t-il. Et de poursuivre : «L'UGCCA est surprise quant aux déclarations des autorités qui disent qu'on n'est pas en déficit en pomme de terre.»Â  Actuellement, les marchés sont alimentés de produits de serres provenant de la wilaya de Biskra.
«Les prix vont baisser à  partir du mois d'avril avec l'arrivée de la pomme de terre de Mostaganem sur le marché», rassure le porte-parole de l'UGCCA. Cependant, il fait remarquer que «les chambres froides sont vides». A propos des déclarations rassurantes des autorités, M. Boulenouar les défie : «Qu'ils nous donnent les adresses de ces chambres froides pleines. Les commerçants n'attendent que ça.»Â  Le représentant de l'UGCCA met en garde également contre les conséquences de l'importation de ce produit. «Nos responsables cherchent toujours les solutions de facilité. Il faut plutôt encourager la production», suggère-t-il, appelant les autorités à  revoir la politique économique. A ce sujet, M. Boulenouar propose l'encouragement des producteurs et la révision de la fiscalité. La réalisation de chambres froides est également préconisée. A ce sujet, le porte-parole de l'UGCCA estime qu'actuellement, le nombre de chambres froides à  l'échelle nationale n'est pas recensé. Ainsi la hausse vertigineuse du prix de la pomme de terre a laissé perplexe les citoyens. Mais la liste des légumes qui ont connu une augmentation est longue. La courgette est cédée à  120 DA et la tomate à  80 DA. Tandis que l'affichage des prix comme le stipule la réglementation est toujours piétiné par les commerçants qui exercent sans aucune autorité de contrôle. «On ne soulève jamais les problèmes relatifs au développement et à  l'amélioration de notre vécu. On ne parle que de la pénurie et de la cherté :
pomme de terre, viande, etc.», s'emporte M. Boulenouar.  
 


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