Les représentants de la section syndicale des taxis, relevant de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), viennent de saisir officiellement la direction des transports d'Oran pour la mise en place d'une coordination entre la direction des anciens moudjahidine, celle des transports et les membres de la section des taxis. Une nouvelle formule qui va permettre de concrétiser l'attribution des 600 licences d'exploitation au profit des taxieurs d'Oran. Selon M. Kandsi, secrétaire de la section taxis de l'UGCAA, « nous attendons que des consignes soient données pour passer au stade de la distribution de ces licences au profit des anciens taxieurs ». Ainsi et après plus d'un mois après l'annonce officielle de cette décision, les membres de cette corporation s'interrogent toujours sur la date exacte où seront remises ces licences aux concernés et demandent à ce qu'une réunion soit tenue entre les différentes parties pour résoudre de manière définitive cette attente qui a tant duré. Selon notre interlocuteur, « toutes les démarches ont été entreprises pour oeuvrer dans le cadre de la loi. J'ai saisi officiellement, ce samedi, la direction des transports pour inviter l'ensemble des parties concernées et régler ce problème ». En effet, l'instauration d'une telle disposition intervient après que les membres de cette corporation eurent mis à nu plusieurs dysfonctionnements concernant la licence d'exploitation et les nombreux cas de résiliation de contrats. Le représentant national des taxis avait, pour rappel, estimé, lors d'une rencontre organisée à Oran, qu'il était inconcevable que ce document devienne une marchandise ouvrant droit à toutes les formes de spéculation, au point où actuellement elle est louée à raison de 7.000 dinars/mois à Oran et qu'elle atteint les 12.000 dinars à Mostaganem, ce qui a contraint certains taxieurs dont les contrats ont été résiliés avant terme à activer dans l'informel, alors que d'autres sont toujours au chômage. Notons, par ailleurs, que le problème du système fiscal perdure toujours. Celui-ci, mis en oeuvre depuis 1992, impose l'activité sur la base de déclarations du chiffre d'affaires, alors qu'auparavant les taxieurs versaient un montant forfaitaire fixé à 920 dinars. Du coup, cette charge a grimpé pour atteindre 3.000 à 4.000 dinars par trimestre. A ce titre, les représentants de la corporation ont fait des démarches auprès du ministère des Finances pour entrevoir une solution, à l'instar d'une amnistie fiscale, étant donné que cette situation est devenue pénalisante en cas de demande d'extrait de rôle pour la constitution de dossiers administratifs. Mais cette initiative n'a pas eu d'écho jusqu'à aujourd'hui.
Posté Le : 02/06/2006
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com