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UEFA Champions League / Juventus 2 - AS Monaco 1



UEFA Champions League / Juventus 2 - AS Monaco 1
Battue 0-2 à l'aller, l'AS Monaco n'est pas parvenue à renverser la Juventus Turin hier soir en demi-finale retour de l'UEFA Champions League. L'ASM n'a fait illusion que quelques minutes en début de match avant de s'incliner 2-1 face à une Vieille Dame supérieure.Avant même le coup d'envoi, Leonardo Jardim voyait ses plans chamboulés avec la blessure de Dirar à l'échauffement. Mendy a pris la place du Marocain et le coach monégasque optait finalement pour un 3-5-2 au coup d'envoi. Et dès le départ, cela a fonctionné plutôt bien puisque l'ASM a gêné la Juve dans la construction du jeu et s'est offert trois opportunités, dont un poteau de Mbappé finalement signalé hors-jeu. Mais cela n'allait pas durer... Au fil des minutes, la Vieille Dame a repris du poil de la bête et les Monégasques ont commencé à souffrir. Le danger était alors de plus en plus présent devant le but monégasque. Glik a sauvé devant sa ligne un piqué de Higuain, puis Subasic a sorti un arrêt important face à Mandzukic. Mais l'attaquant croate a pris sa revanche après la demi-heure de jeu en s'y reprenant à deux fois pour battre son compatriote à la réception d'un centre de Dani Alves. Et si Subasic devait ensuite s'employer pour empêcher Higuain et Dybala de faire le break, il ne pouvait rien sur une volée terrible de Dani Alves à la suite d'un corner repoussé. Le choix tactique de Jardim n'a pas fonctionné. En seconde période, Monaco a repris quelques couleurs, mais Buffon était finalement peu inquiété durant de longues minutes. Il fallait attendre plus de vingt minutes pour voir l'ASM parvenir enfin à trouver la faille sur un but à bout portant de Mbappé. Le troisième but seulement encaissé par la Vieille Dame dans cette compétition cette saison. La Juve est le premier qualifié pour la finale. Elle donne rendez-vous à un des Madrilènes en finale à Cardiff.L'honneurAllegri : «Fier d'entraîner des garçons extraordinaires»«Je suis convaincu de la progression de cette équipe, de celle des joueurs, du club et de moi-même. Je félicite tout le monde, les joueurs pour leur match et le club pour la façon dont il a travaillé. Dès demain, on réfléchit aux 20 jours qui nous restent avant la finale. Les trois compétitions restent à jouer et on n'a encore rien gagné. On fait un pas après l'autre pour aller au bout. Deux finales en trois ans, ça n'est pas simple. La Champions League c'est du sérieux, aller au bout c'est quelque chose. Je suis content de ce qu'on a fait, content pour eux. C'est une grande satisfaction. On a travaillé après la défaite de Berlin (en finale en 2015, ndlr). Le Real est notre adversaire le plus probable. C'est une équipe avec de très grands joueurs. Il nous faudra le physique, la technique et un peu de chance. Je suis fier d'entraîner ces garçons qui sont extraordinaires, techniquement et moralement. Ce qu'on a de plus qu'en 2015 ' Les joueurs. Il n'en reste que sept de la finale de Berlin».Le constatJardim : «Un bon parcours»«Nous avons fait une très belle Champions League, on en est heureux et fier. Pour beaucoup de ces joueurs, c'est une première expérience à ce niveau. Aujourd'hui, je suis très fier de ce groupe. Je crois qu'on a perdu cette demi-finale à la maison. 2-1 ici c'est un bon résultat contre une équipe qui n'avait pas pris de but depuis six ou sept matches. Le 2-0 à l'aller nous a tué. Je ne vais pas dire que la Juventus n'a pas mérité sa qualification. Mais le score est un peu dur. La Juventus est une équipe très solide, dure dans les contacts, les duels, parfois à la limite de la faute. On a été bien pendant 20 minutes, on a pris des risques pour marquer, on s'est exposé aux contres. A la pause, j'ai dit aux joueurs de profiter de cette deuxième période et de cette demi-finale, mais aussi d'essayer de marquer. Dans quelques années, cette équipe sera 25 ou 30% plus forte. On doit se concentrer et finir le championnat à la première place».La performanceMbappé dans l'histoireLors de la défaite de l'AS Monaco sur le terrain de la Juventus Turin (1-2) hier à l'occasion de la demi-finale retour de la Ligue des Champions, l'attaquant monégasque Kylian Mbappé a marqué le seul but de son équipe en reprenant au premier poteau un centre de Joao Moutinho. Et malgré l'élimination de l'ASM, le jeune talent français pourra se consoler avec une statistique. Avec cette réalisation, l'international tricolore est devenu le plus jeune joueur de l'histoire de la Ligue des champions à trouver le chemin des filets en demi-finale de cette compétition à 18 ans et 140 jours. Une belle réussite pour Mbappé, qui a marqué de sa classe cette édition 2017.La longévitéBuffon, son 150e match en LdCAuteur d'une solide performance à l'aller (2-0), le gardien Gianluigi Buffon était bien évidemment présent dans le but de la Juventus Turin face à l'AS Monaco hier soir. Lors de cette partie, l'international italien a ainsi disputé son 150e match de Coupe d'Europe. Un chiffre fou qui démontre encore la longévité de la carrière du portier. Selon les informations publiées par l'UEFA, Buffon est désormais le 10e joueur le plus capé de l'histoire et ne se trouve finalement pas si loin du leader de cette catégorie, le dernier rempart du FC Porto, Iker Casillas (175 matchs). Deux légendes, tout simplement.La blessureKhedira n'a tenu que 9 minutesSuspendu à l'aller face à l'AS Monaco (2-0), le milieu de terrain de la Juventus Turin, Sami Khedira, n'aura disputé que 9 petites minutes hier soiri lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions. Touché à la cuisse, l'international allemand a été contraint de céder sa place à son partenaire Claudio Marchisio. Un gros coup dur pour la Vieille Dame ' Pas vraiment quand on se souvient de la belle performance de l'Italien mercredi dernier au Stade Louis II.Atlético de Madrid - Real MadridUne remontada pour la der au Vicente-CalderonDerby n L'Atlético recevra ce soir le Real Madrid après avoir été giflé par son proche rival au match aller (3-0).La rencontre marquera surtout le dernier match de Champions League au stade Vicente-Calderon, avant qu'il ne soit démoli et transformé en centre commercial. Les Colchoneros se préparent aux adieux. Douloureuse et cruelle. C'est l'histoire entre l'Atlético de Madrid et la Ligue des champions. C'est que la thèse de la malédiction a fait son petit chemin à Madrid. Si bien que l'idée de changer d'adresse a fait quelques adeptes chez les Rojiblancos. Le Calderon, en plus, a porté bonheur plusieurs fois en championnat ou en Copa del Rey à l'équipe, mais peut-être que bouger d'ici va lui permettre de démarrer une nouvelle page, de mettre fin à la malédiction. Avant ça, le temple des Colchoneros abritera sa dernière partie de C1 dans quelques heures. Un adieu aux allures de deuil pour une bonne partie des Indios, meurtrie et mélancolique de la page qu'elle s'apprête à tourner. Une fois la saison achevée, le Calderon sera démoli. Puis, il deviendra un centre commercial. «Une tristesse infinie» pour Antonio, socio par héritage familial. «J'entends dire que la décision de changer de stade divise les fans de l'Atléti à 50/50. Je n'en connais que des contrariés. Et puis, raser Calderon... C'est comme se moquer de notre histoire». Il pointe ses enfants du doigt : «Je leur dirai quoi plus tard '» L'avenir de l'Atlético, il se jouera à 16 km du Vicente-Calderon : au stade de la Peineta fraîchement rénové. 15 000 places de plus, du Wifi... «Un vrai stade moderne, dans l'air du temps. Le seul hic c'est qu'il est situé au milieu de nulle part. Je ne sais pas comment autant de gens pourront s'y rendre» déplore Jorge, socio du club. L'ultime rendez-vous européen à Calderon n'est pas seulement une question d'adieu. C'est aussi une affaire de fierté. Car si une minorité de Colchoneros soupçonne une malédiction de l'Atlético en LDC, son voisin a tout fait pour le lui faire croire. Le Real Madrid, «ce club de riches et d'arrogants», juge-t-on aux abords de l'antre des Indios, est «la bête noire» des garçons de Simeone. Jamais, l'Atlético de Madrid n'a gagné - et encore moins éliminé - son frère ennemi dans une compétition continentale. Pire encore, ces deux dernières finales perdues en 2014 et 2016 l'ont été face à son éternel rival. Antonio lance alors les hostilités : «On ne sait plus combien ils ont de Ligue des champions ! Douze ou treize... (onze, ndlr) On veut montrer à l'Europe qu'un autre Madrid peut triompher. Un Madrid aux antipodes de celui du Real où tout doit briller». Il abat sa dernière punchline : «Regardez leur stade ! Bernabeu, on dirait un parc d'attractions !» Les aficionados de l'Atlético sont unanimes. Pour boucler la boucle, il n'y a pas meilleur adversaire que son ogre de voisin. «On promet l'enfer au Real Madrid», jure un membre d'une peña. Pourtant, à l'issue du match aller au stade Santiago-Bernabeu, les mines déconfites des Colchoneros ne laissaient poindre aucun espoir de remontada, même si Diego Simeone a affirmé à la fin du match : «Nous allons épuiser toutes nos chances, si infimes soient-elles».


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